Bonjour à tous, par ce petit matin follet de vent du sud taquin !
Hier, c'était une lune pleine.
Mes images la rendent anodine. Mais bon, vous devez avoir dans un coin de la rétine l'effet rendu. Accrochez-vous à ça, en partant de ce petit halo ridicule :
Zaldi arrive sous le balcon quand j'ouvre mes volets.
Je lui lance un morceau de pain sec. Elle le mange avec application, et s'en retourne dans le champ, en regardant les lumières de Fontarrabie scintiller dans la nuit.
Notre rituel matinal, un de plus.
Dans l'étable, Bigoudi n'a pas agrée mon balai-brosse.
D'un coup de cornes bien dirigé, elle me l'a dévissé et jeté à terre, la bougresse !
J'ai rectifié le tir, en lui proposant un matériel mieux à l'image de son environnement.
Le vieux balai usé, recyclé pour ce nouvel usage. Mieux dans la tradition d'Agorreta, où, avant de jeter, il faut en être arrivé à la dernière extrémité
Pour leur première nuit ensemble, la bête et le balai ont bien cohabité.
Ce matin, même, au moment de la tétée, Bigoudi se frottait voluptueusement le front aux pailles fatiguées. Voyez ce regard vague, cette extase presque, n'est-ce pas gratifiant ?
Là, c'était hier matin, un lever de soleil idéalement automnal.
Mon potager abreuvé de la pluie de vendredi. La baie illuminée dans le soleil levant.
Je poursuis mes travaux de peinture.
Olivier m'assiste pour la mise en place optimale de la grande échelle.
Je suis moi-même un peu courte de taille, à peine, et j'ai du mal à déployer la potentialité maximale du dispositif.
Mes assistants dédiés sont là aussi, évidemment. Et une pointe d'oreille blanchie ou un flanc bigarré ne découragent personne.
J'y retourne. Le jour se lève. Mes petits projets m'appellent...
A plus tard !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire