mardi 11 octobre 2016

AGORRETA... ET LE MONDE AUTOUR ?



Un dernier mot encore  !

Je vous conte mon monde.
Il tourne autour de la ferme, quatre vaches, trois chiens, cinq poules et un vieil homme.





















































































Il s'élargit à peine à la jardinerie.





Plus d'une vingtaine de personnes, tout de même !

Evidemment, tout cela avancé en ordre décousu...

Une famille :






La mienne.

Une histoire, la nôtre.


Un petit monde modeste, un grand mari :




Attaché comme moi à la nature, aimant les plantes et les bêtes.

M'aimant, moi, je le crois,
comme je l'aime, lui, je le sais.












Des paysages :






Une lumière.
















Des chemins creux, des horizons :





Mon monde est celui-là, ma vie est bien ici.















Et le reste ? Me direz-vous.
Tu sais quand même qu'il y a un monde, autour d'Agorreta. Qu'il y a des gens, des histoires, un avenir, hors de ton petit périmètre exigu ?

Oui, je le sais, j'en ai entendu parler, et des échos m'en parviennent, comme à vous.





Je sais le monde en marche, ses désordres et ses espoirs.
Je sais l'élan de vie partout, les noirceurs et les belles choses.

Je ne suis pas une participante active de la société des hommes. J'en suis une spectatrice distraite : honte à moi !

Je me reconnais humaine parmi les hommes, citoyenne et responsable d'une société imparfaite.
Je laisse à tous ceux là qui en ont l'envie et la capacité la charge de mener le train. 
Je m'adapte à ce qui m'est proposé, et m'abstiens de critiquer ce à quoi je n'ai pas voulu participer.

Je sais une chose, une seulement : les grandes choses naissent des petites. Et les petites ont besoin d'une vision élevée pour grandir.
J'en tiens pour cultiver une harmonie à ma petite échelle, essayer d'agrandir les cercles de cette harmonie autour de moi. Espérer que de cercles en cercles, mon harmonie essaimera plus large et plus loin.

Le monde tournait avant moi et il tournera après.
J'ai la seule ambition d'avoir posé une note accordée dans ce tumulte assourdissant.
D'avoir fait une toute petite place au silence reposant, dans un vacarme qui peut rendre fou.

Je continuerai de vous parler d'Agorreta, de mon monde resserré.
En pensant que mon infiniment petit rayonne large, fragile et indestructible.

Comme la plus petite brindille de cet arbre immense tendu vers le ciel infini.

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