lundi 17 octobre 2016

ILLUMINÉE ?



Bonjour !

Après ce très bénéfique épisode pluvieux, les beaux jours nous reviennent.







Je relis des bribes de mes derniers écrits.
En congruence avec mes résolutions récentes, j'y retrouve maintenant des gens, là où avant il n'y avait que bêtes...

J'y retrouve aussi une tendance prédicatrice surprenante.
Je lirais ces mots, ces phrases, sans les savoir de moi, je me demanderais quel genre de gourou à moitié illuminé me les propose.
Méditations, contemplations, introspections, exhortations à s'aimer les uns les autres...
Certes, dans le temps, il y en eut un, dans ce genre, et je crois bien savoir qu'il eût un certain auditoire.
Mais, comme je l'ai déjà une ou autre fois, déploré, n'est pas Christ qui veut...
Je n'ai pas le charisme suffisant ni l'énergie nécessaire pour fédérer derrière moi les foules.
Mes thèmes ne sont guère innovants ni séduisants, sans doute. 
Je ne ferai pas carrière dans la propagande !
Je n'en ai ni le projet, ni même l'envie, à vrai dire.

Si je suis une illuminée, et bien, à tout prendre, je préfère ça que de vivre éteinte !
Laissez-moi mes délires, ils ne sont pas dangereux.
Laissez-moi vous les dire et n'en gardez rien s'ils vous gênent.

Je retranscris juste les mots comme ils me viennent. Les tournures confuses ne m'inquiètent pas. Je n'essaie pas d'y mettre plus d'ordre et de sens qu'il ne m'en vient spontanément.
Je vous livre ici ces mots comme les galets roulés de la rivière vive.
S'ils vous distraient, c'est déjà bien, s'ils vous éclairent, c'est encore mieux.
Moi, ils m'accompagnent et me font la vie belle. 

Comme m'accompagnent et me font la vie belle ces gens qui animent mieux maintenant mes articles.

Parmi ces gens, des personnes précieuses, importantes.

Des gens dont l'influence est bénéfique. Des gens qui font du bien, du seul fait de leur existence.
Ce genre de gens, il s'en trouve  toujours et partout.

La bonté, la bienveillance et la belle lumière ne se programment pas génétiquement. 
La bonté, la bienveillance et la belle lumière ne s'apprennent pas.
La bonté, la bienveillance et la belle lumière ne s'achètent pas.

Même si la bonté, la bienveillance et la belle lumière se transmettent, s'enseignent, et se donnent en partage.
A qui sait les recevoir. A qui a ce don de savoir les accueillir, et les faire siennes.

J'ai cette chance immense d'avoir croisé sur mon chemin de telles personnes.
Je suis née du milieu paysan.
J'y ai fait ma vie. Je n'ai pas voyagé, je ne suis pas sortie de mon périmètre géographique, ni social.
J'ai rencontré pour autant des gens différents, des gens d'autre milieux, d'autres pays, d'autres cultures et d'autres modes de vie.

Je ne fraie pas dans le grand monde. Mes seules observations de l'aristocratie me viennent de mon adolescence, où j'allais servir des têtes presque couronnées à ce château d'Orio dont je vous parle souvent.
Pas des rois, n'exagérons pas ! Des ducs et des duchesses, des marquis, des comtesses et des comtes, des ambassadeurs et de très hauts fonctionnaires.
Des gens hauts placés, par leur rang de naissance ou par leur fonction, souvent les deux de pair, d'ailleurs...

Dans mon quotidien, dans ma sphère habituelle, je côtoie davantage de ces gens que l'on dit modestes, de "petites" gens.
Et bien, j'ai rencontré autant de misère et de grandeur chez les miens que chez ces autres.
J'ai vu de "petites gens" faire montre d'une âme élevée.
J'ai vu des nantis et des hauts responsables se conduire de façon misérable.
Comme j'ai vu des misérables se rouler dans la fange.
Et des dignitaires mériter noblement la dignité de leur charge.

Dire ces choses, déjà dites et redites paraît ne rien amener, n'est-ce pas ?
Pourtant, comme le répétait si justement Paul Guth, un académicien chenu et plein de bonté, lui aussi, "cela va bien sans dire, mais mieux en le disant". Je ne sais pas de qui il tenait cette maxime, mais, celui-là, mine de rien, n'était pas sot, non plus !

Ce que tout le monde dit et répète, comme nous le disons en basque : denak ala erraten ote ditek ? orduan zerbait izango duk !
Tout le monde le dit-il ? Alors, il doit y avoir quelque chose là dessous : sous entendu, quelque chose de vrai...

Je suis de cette école là, et m'en porte bien. Je me fie au bon sens commun.

J'ai eu la chance, vous disais-je de rencontrer des gens précieux, dans mon entourage.
Parmi ces gens,  une jeune femme douce et apaisante, jolie et lumineuse :






Elle porte sur son visage tout le bienfait qu'elle dispense.
Et tout ce que vous découvrez ensuite suit la première image que vous avez d'elle.
Son regard est doux,  sa voix l'est tout autant, et son tempérament l'est encore plus.

Dans ce regard, une vague tristesse parle de sa science de la nature humaine. De ces excès dont elle essaie de se préserver. 
Dans ce grand sourire, il y a la gaieté d'une qui veut vivre pleinement, en harmonie.
Elle cultive avec pugnacité le droit de vivre à son rythme, de ne pas se faire bousculer par une marche du monde trop accélérée. 
Elle protège comme un trésor fragile son droit à la bienveillance. La nourrit comme une fleur fragile et l'habille de couleurs vives.

Notre Laurence de la jardinerie est bien de ces personnes qui, sans faire grand bruit, apportent la lumière.
Je la remercie ici  de m'avoir fait voir toute la douceur et la joliesse de la nature humaine, quand elle oublie de se défendre.

Je lui renouvelle mon affection et mes encouragements pour réussir dans la voie qu'elle a choisi de suivre.

A bientôt Laurence, et encore merci !








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