dimanche 23 octobre 2016

CITROUILLES ET VENT DU SUD




Bonjour à tous !

Ce matin, le vent du sud agitait les parages.
De vigoureuses fouettées malmenaient les nuages, les feuilles des arbres s'arrachaient après d'insuffisantes résistances.
Le vent du sud, fin octobre, un grand classique, avec ces passages de palombes, et ses chasseurs yeux levés vers les ciels.

Ces ciels flamboyants de la petite aube :










De ces visions fugaces et irréelles dont je me remplis l'oeil, sans m'en lasser jamais.

Ce matin à Agorreta, j'avais en tête le ramassage de mes citrouilles.
L'herbe haute séchée par le vent du sud serait moins désagréable à fouler. Il fallait y aller !
Nous avions des invités à déjeuner, que je tenais à accueillir au mieux.

Après la mise en route des plats en cuisine, nous avons avec Olivier mis en branle la logistique récolte :








Celui-ci aurait largement pu faire notre affaire. Malheureusement, il est momentanément en convalescence, attendant les meilleurs soins d'Antton, notre mécanicien maison.







Ttiki-Haundi, le moribond de l'hiver 2014, ressuscité d'entre les épaves, reprend du service, plus vaillant que jamais.



Et de la vaillance, il lui en faut !
L'herbe dans le carré des citrouilles est tellement haute !
Il va nous falloir chercher les citrouilles dans cette savane.  Un peu plus, et on y perdrait le tracteur et son équipage..






Avec nos chiens chercheurs à la rescousse, nous fouinons, cherchons, furetons, entre les herbes.






Ma foi, nous trouvons !
La récolte est moindre que l'année dernière, évidemment.
La saison a été telle, cette année.


Ma stabulation libre en service ne permet plus le stockage des citrouilles dans le fond de l'étable.
Il me faut remiser les courges au grenier, comme au bon vieux temps :









Au fur et à mesure, le plancher s'anime des couleurs vives et des formes girondes de nos citrouilles tirées des herbes.

L'homme de la maison est satisfait.
Nous avons engrangé de quoi nourrir les vaches pendant plusieurs semaines, et faire de riches soupes plus longtemps encore.

Alors, tout va bien !

Les invités arrivent. Après cette bonne matinée d'effort, nous allons nous asseoir autour de la grande table et partager rires et bonne chère.






Un bien beau dimanche sur la terre...

A plus tard !

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