lundi 24 octobre 2016

CHOU NAVET A FAIT CHOU BLANC !





Bonjour !
Après la récolte des citrouilles hier,  je continue la série.









L'ambiance est très calme, ce matin.
Le vent est complètement retombé, laissant derrière lui le silence alangui et la tiédeur.
Toujours pas de pluie, à peine quelques gouttes tombées en début de nuit.

Dans le champ, il reste à ramasser la betterave, le rutabaga, et le navet.




Les rangs de betterave sont moins enherbés que le reste.
J'attends le prompt renfort d'Agathe, de la jardinerie, mercredi, pour m'y atteler.










Ce que vous voyez, là, de part et d'autre de ladite betterave, ce n'est pas un semis de morelles, d'amarantes et de sétaires vertes. 
Ca y ressemble, je vous l'accorde bien volontiers. Mais non, ce n'est pas ça, je vous l'affirme.

Ce que vous voyez là, ce que je vois comme vous, à ma grande désolation, ce sont mes rangs de choux et navets fourragers. Oui... et oui !



Ces jolis rangs si bien démarrés, pourtant, si vigoureux et frais, il y a quelques semaines à peine, quand la rosée matinale les emperlait gaiement.
Il ne m'en reste que ces images, au moins, pour me souvenir des promesses passées... et non tenues !
Cette sale virose a emporté ma culture, la nécrosant lamentablement. Tout a fondu, tout est perdu.
Mon père en tient toujours pour une aspersion de désherbant maladroite, avivant ma frustration d'une vexation supplémentaire.
Comme si j'avais besoin de ça !

Il reste quelques touffes et deux ou trois têtes, ici et là.
Les plantes étaient trop âcres pour être proposées aux bêtes jusque là.
Maintenant, je vais cueillir ce qu'il reste de mes espérances, histoire de me consoler de toutes ces heures de binage .
Pas besoin de mobiliser Tikki -haundi pour si peu. La brouette suffira !








Txief mon fidèle est toujours là pour me soutenir dans les moments difficiles :

De son regard empli d'amicale compassion, il me dit:

 - t'en fais pas, je suis là, moi. Même si tes rutabagas n'y sont pas !

Cette bête est en totale empathie avec mes déceptions, et manifeste tous les signes d'une sensibilité fine et optimiste :





Déjà, l'an dernier, quand je me lamentais de ma betterave récalcitrante à lever, il me soutenait, souvenez-vous.

En plus de la sympathie de Txief, pour finir de me consoler de ma déconvenue légitime, j'ai au moins la joie de voir Zaldi et les belles vaches de Cousinou apprécier mes quelques têtes de choux et navets.





Et puis quoi, cet hiver, au lieu d'aller me tremper en grelottant pour ramasser mes rutabagas, et bien je resterai au chaud, à vous conter mes sornettes, pendant ce temps.

D'ici là, Zetor et son Girobroyor auront pris le relais de la valeureuse Ttiki-Haundi dans le champ, pour en faire un espace tout net, prêt à être réensemencé au prochain printemps.




Rien n'est jamais tout à fait mauvais, en ce bas monde.
Même pas ce qui le paraît !

A bientôt !

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