mercredi 26 octobre 2016

LA BETTERAVE



Bonsoir tout le monde !

Encore une bien bonne journée à Agorreta !






















Le ciel est resté nuageux, dans une atmosphère toute calme.
Une ambiance paisible, où on se demande quelle heure il peut bien être, tant la lumière reste étale, du matin au soir.

Un temps approprié à ma récolte de betteraves.


Aujourd'hui, c'est Agathe qui entre en scène.
Vous vous souvenez, Agathe, ma collègue de la jardinerie, la marraine d'Agatte :











Ici à droite.
Bouh... comme elle était laide, pas Agathe, non, elle, elle est jolie, non, la ferme ! Ces vieux murs tout tâchés, quelle horreur !
Mais ça, c'était avant...

Maintenant, c'est tout à fait autre chose :









N'est-ce pas ?











Revenons à nos moutons.
Ou plutôt, à nos betteraves.
Après les citrouilles dimanche :




Après les choux et navets lundi :



















Enfin, ici les navets, et les choux, ci-contre :












C'était le tour aujourd'hui des betteraves :




Les seules survivantes de mes rangs de fourrage hivernal !


J'avais aujourd'hui un renfort de qualité, en la personne honorable de ma petite Agathe, ma fille d'adoption de la jardinerie.
Elle est venue à la ferme, dès proton-minet,  et je vous la laisse voir à l'oeuvre :








Elle fait connaissance du tubercule et de Txief.
La betterave se laisse approcher sans broncher, se prêtant de bonne grâce à l'arrachage, effeuillage et nettoyage.
Txief est plus circonspect.
Agathe devient experte en un rien de temps.
Elle travaille avec le sourire et amène dans mon champ sa belle humeur et sa grâce.



Les chiens l'ont intégrée très vite, et retournent à leurs occupations favorites, entre autres, la chasse aux mulots.



Agathe est impressionnée par ces betteraves.






Ne dirait-on pas qu'elle  berce celle-ci comme un nouveau-né dont elle serait fière ?
En son temps, elle fera une jolie maman...









Pour le moment, elle s'amuse et fait la folle.
Derrière son grand sourire et ses boutades, elle préserve un grand cœur en or.
Et moi, entre deux betteraves, je lui parle de cette confiance en la vie nouvellement apprise.
Pour qu'elle s'y laisse aller, elle, dès à présent, et vive ainsi sa vie de jeune femme épanouie et heureuse. Sans peurs ni regrets.


Entre deux confidences, nous avons œuvré dans la joie et la bonne humeur.
Ttiki-Haundi adore la compagnie de la jeunesse.
Elle se laisse mener sans faire d'histoire, et je la trouve même toute ragaillardie d'être si bien conduite.







Une récolte honorable a été remisée dans la porcherie désaffectée.

Ttiki-Haundi a encore une fois tenu son rang.
Fièrement, elle a ramené la dernière cargaison à l'abri.
 - Voyez ? dit-elle à ses deux camarades, il n'est pas nécessaire d'être bien grande. Regardez cette lourde caisse de betteraves, imaginez son poids. Je suis encore assez vaillante pour la mener à bon port !

C'est vrai, Ttiki-Haundi est encore bien vaillante, et sa vieille mécanique semble animée de sentiments !

Comme je n'ai pas voulu sacrifier ma promenade de fin d'après-midi avec les chiens, Karraro le redoutable a pris le relais pour la dernière benne.
Je déchargerai Tikki-Haundi vendredi. Demain, je suis à la jardinerie où je retrouve Agathe, pas trop fourbue je l’espère !



L'hiver peut arriver, nous sommes maintenant prêts !

Bonne soirée à vous, et à une autre fois !


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