jeudi 29 décembre 2016

ERRANCES



Bonjour !
Le dernier article survole quelques fondamentaux, (rien que ça !!) en un désordre total et complet.
J'ai averti depuis le début de ce "bloc" : j'écris ici comme je pense, c'est-à-dire anarchiquement, sans queue ni tête, sans sens ni but.

J'avais pourtant en visée à peu près défini un semblant de recherche, une tentative de compréhension, un essai d'un bilan à faire pour une trajectoire à définir pour l'avenir.
C'est le moment qui veut ça, ce cap de la cinquantaine franchi, où l'on se demande ce que l'on va faire de la deuxième partie de sa vie, en partant de ce que l'on a fait, ou pas fait, justement, dans la première.

Ma recherche n'est pas tenace et assidue. Je dirais mieux que je reste attentive à tout indice, disponible à tout enseignement, mais pas plus demandeuse ni nécessiteuse que ça.

J'ai bien ressenti ce printemps 2016 un dysfonctionnement dans ma mécanique personnelle.
Les désagréments physiques s'accentuaient d'une morosité psychique préoccupante et surtout inconfortable.
J'ai pensé trouver dans ce "bloc" un cheminement sous-jacent me permettant d'éclaircir ce parcours.
J'ai voulu comprendre, trouver des pistes et des solutions à mon malaise passager. Pour éviter d'y retomber.

Je ne peux pas dire que le fatras déversé ici depuis tous ces mois m'ait éclairée.
Non, tous ces mots, tous ces textes, ne dessinent rien d'autre que des volutes gracieuses parfois, légères et sans prétention.
Tous ces mots, tous ces textes, disent simplement mon plaisir à écrire, mon bien-être à sentir et éprouver chaque moment et chaque jour comme important, dans son insignifiance.
Mes réflexions ne sont ni essentielles ni profondes. Elle sont juste amusement et attention à un monde offert à mon regard.

Je suis humaine, comme vous, et je cherche un sens à ma vie.
J'essaie de comprendre ce qui ne se comprend pas, ce que de bien plus perspicaces que moi n'ont pas réussi à expliquer et à donner à comprendre.
Nous sommes ainsi faits, et notre conscience d'exister dont je parlais la dernière fois nous pousse à continuer de chercher quand nous continuons de butter contre l'inexplicable.
Le besoin de contrôle, cette peur de l'inconnu, nous taraude et nous torture au lieu de nous rassurer.

Mon passage à vide a eu pour effet bénéfique de m'obliger à lâcher prise, à faire baisser la pression.
J'ai repris mes constantes à plat comme j'ai rectifié celles de mon surpresseur emballé.
J'ai laissé décanter les choses, et mieux vu un fond jusque là brouillé de trop de mouvement et d'agitation.

Un peu de sagesse m'est venue. Une certaine rondeur m'a adoucie.

Je n'ai pas l'intention de pousser une enquête savante sur les causes et effets de mes manières d'être. 
J'ai le goût de l'observation, et je continuerai d'observer, la nature, les autres, et moi-même.

Je le ferai avec moins de méfiance, moins d'agressivité.
Je me suis émancipée de mes peurs rentrées, et ça m'a fait grand bien !

J'admets avec humilité maintenant la juste nécessité d'un équilibre fragile entre mes aspirations, mes besoins, et ceux des autres, ceux-là avec lesquels je vis, ceux de mon espèce, si semblables à moi, et si différents aussi.

Comme tout cela paraît mauvaise littérature !
Et alors ?
Je ne revendique que mon droit au plaisir, d'écrire, de vivre.

Je ne voudrais pas vous lasser, pourtant, et m'arrête ici, pour ne pas en prendre davantage le risque !

A bientôt, et, encore une fois, ne vous privez pas de passer outre mes errances, si elles vous ennuient !

Je ne vous en voudrai sûrement pas. Puisque je ne le saurai pas...
Ce savoir si recherché et pourtant pas toujours nécessaire, n'est-ce pas ?











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