jeudi 15 septembre 2016

LE POTAGER D'AGORRETA : AVRIL 2014

Bonjour à tous !


Vous vous êtes habitués, (ou pas !) à cette petite gymnastique, cette passerelle entre la jardinerie Lafitte et la ferme Agorreta.
Mes deux mondes rassemblés en belle unité.

Au printemps 2014, je vous ai exposé la situation du moment  dans ma sphère privilégiée.
Au printemps 2014, en ce mois d'Avril, intervint ma première crise identifiée comme telle de cette fameuse et non moins mystérieuse pathologie de Mesnières.
Mes bourdonnements d'oreille étaient bien antérieurs. Ils remontaient à plusieurs mois avant, période correspondant à la phase aiguë de la maladie paternelle. 
Sans être grande spécialiste, une cristallisation d'une tension difficile à maintenir.

Depuis, en y repensant, j'ai identifié d'autres crises, bien plus lointaines. prises en leur temps pour des phénomènes digestifs, nerveux, ou non identifiés.
Parce-qu'on ne comprend pas toujours sur le coup ce qui nous arrive.

Vu de maintenant, évidemment, tout s'éclaire en une limpidité désarmante...
Tant de temps et de recherches, pour comprendre ce qui se voit comme le nez au milieu de la figure ! Quand on a appris à bien regarder. C'est cet apprentissage, justement, qui demande ce temps et cette peine. Qui me l'ont demandé, à moi, en tout cas...

Voyons ce qui se disait en avril 2014, donc :

Entre deux...

Amis de notre potager au naturel, bonjour !

Nous sommes en ce moment dans la période transitoire entre les plantations et semis de début de printemps, et ceux qui demandent davantage de chaleur.

L’impatience nous tenaille mais nous tenons bon… Enfin c’est-à-dire que nous nous apprêtons quand même à préparer la plate-bande pour les repiquages de nos tomates déjà conquérantes dans leur châssis, des piments un peu moins fiers mais bien décidés à vivre quand-même, et autres cucurbitacées et haricots que nous allons semer directement en pleine terre. Dans le but d’aguerrir nos petites plantules avides de chaleur et bien au chaud sous les châssis depuis leur levée,  nous avons soulevé ces derniers pour acclimater leurs protégés.

Dans cette optique, nous allons bêcher de nouveau superficiellement le terrain disponible.  En effet, les intempéries ont croûté la surface du sol et l’ont rendue impropre à la bonne levée des graines à semer. Evidemment, les petites mauvaises herbes adventices ont, elles, trouvé la place à leur goût et commencent à coloniser sournoisement l’espace.

Qu’à cela ne tienne, nous aurons bien un volontaire dans la semaine pour bêcher tout ça en incorporant un peu de compost et de fumier bien décomposé. Pour le début du mois de mai,  notre potager sera ainsi totalement occupé jusqu’aux prochaines récoltes de pommes-de-terre, d’aulx et d’oignons après lesquelles nous prévoirons les semis et repiquages des plants pour l’hiver. Mais chaque chose en son temps ! Je vous dis, l’impatience nous gagne, et le bon jardinier doit veiller à laisser du temps au temps…

Après les radis, plutôt gironds mais pas tout à fait assez goûteux en raison de l’avant saison pluvieuse, nous convoitons maintenant les croquantes laitues. Leur jolie mosaïque vert tendre et brun-rouge sera fatalement mise à mal. Tant pis, cette beauté-là se mange bien…en salade, justement !

Et puis les jeunes plants de laitues du châssis sont eux-aussi prêts à être repiqués. Pour le coup, nous aurons une nouvelle mosaïque à admirer très vite. En cette saison, les plants poussent rapidement et chaque jour amène une découverte au potager. Printemps fougueux, quand tu nous tiens !

En parlant de fougue, peu de choses égalent celle des cacahuètes que Jean-Michel attend pour un prochain apéritif.

Je ne connaissais pas cette plante-là mais elle me séduit : l’arachide ne pousse pas, l’arachide surgit, elle se jette hors du sol avec la vaillance des plus valeureux combattants. Elle bondit à l’assaut, c’est une véritable guerrière…

En attendant de voir comment elle progresse, donnons-nous rendez-vous la semaine prochaine pour les nouvelles aventures de notre potager au naturel !


Marie-Louise, en ce samedi 12 avril.


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