mercredi 28 septembre 2016

ÉQUINOXE SANS PARADOXE



Bonjour à tous !

Je marque une petite halte dans mon parcours le long du potager Lafitte.

C'est souverain, les haltes, pour repartir d'un meilleur pied, n'est-ce pas ?



Nous vivons ce temps d'équinoxe idéal, avec l'équilibre parfait du temps d'ombre et de lumière, de chaleur et de fraîcheur.
Les bancs de brume tapissent la baie, avec langueur.





Un vieil homme tranquille marche sur le chemin.






Du côté de Rhune-mère, des hordes de cavaliers échevelés galopent de combes en vallons.








Mon potager emperlé de rosée s'épanouit voluptueusement.








La lumière est surréaliste. Belle, parfaite, dans une ambiance d'une beauté offerte comme en surprise.
De cette beauté qui s'accueille en don. Qui s'offre quand on ne la cherche pas.
Qui nous surprend et nous investit comme un baume sur une plaie.
Je me laisse imprégner, comme le sable de plage accueille la vague amie.

Cette passivité, cet abandon, sont cousins des flâneries de mes investigations du moment.
Je ne cherche pas à m'approprier les choses. Je veux avoir la sagesse d'en recueillir l'essence, et de la partager sans jalousie. 
A l'image de ces cueilleurs de champignons respectueux de laisser pour d'autres ou pour plus tard les trop jeunes pieds. Sans avidité.
Comme nous sommes dans l'actualité de la saison, n'est-ce pas ? 

Ce bon vieux Gegel m'aide à me gourmander bénéfiquement.
Je reprends ces temps-ci des articles parus dans un autre blog. Des articles que j'ai moi-même écrits, en leur temps. Et partagés.
Maintenant, quand je veux les reprendre, avec cette bonne vieille méthode de copier-collage si pratique, Gegel me fait des siennes. 
Ah mais ! me dit-il en fronçant ses sourcils noirs : crois-tu donc que tu peux reprendre ainsi à volonté ce que tu as en son temps donné ?
Crois-tu dans ta stupide présomption être toujours maître de ce que tu as créé ?

Je courbe le dos à ces injonctions courroucés. Quoi, qu'y-a-t-il donc de mauvais à vouloir utiliser ce que j'ai fait ?
Enfin, me tance Gegel en perdant patience, tu l'as fait, oui, mais tu l'as partagé, souviens-toi. Et ce que tu partages, appartient maintenant aux autres, aussi bien qu'à toi ! Tu dois tenir compte d'eux et non t'étonner de ne plus pouvoir faire ce que tu veux de ce qui est à tous ! 
Aaah... d'accord, je ne voyais pas ça comme ça, pardonne-moi, Gegel. A l'avenir, je saurai respecter tes diktats. Et ne pas m'en offusquer...

Oui, parce-que, évidemment, quand, voulant reprendre mes articles, je me heurte à la diablerie de Gegel, qui joue à me reprendre les images, à me les laisser presque toucher, puis me les enlever, à me refuser une connexion simultanée permise le jour d'avant, je m'en agace, je m'y énerve, je ne comprends pas ! 
Où est cette logique froide ? Comment ne peut-on pas faire là ce que nous faisions il y a un instant à peine ?
C'est sûr, c'est déstabilisant... 
Mais, au final, par force, j'ai ployé sous l'arbitraire tout-puissant de Gegel tyran.
Je fais quand il laisse faire, et je laisse tomber, quand il refuse de s’accommoder.

Ainsi, je ne suis pas sûre d'arriver au terme de ma retranscription du potager de Lafitte.
Qu'à cela ne tienne ! Je sais où le retrouver, et je m'arrangerai de cette diablerie informatique.
Nous sommes tenus à l’œil, et notre domaine d'action est contrôlé, sur ce Veb.
Et bien soit ! Le périmètre tel qu'il m'est proposé me sera bien suffisant. Je m'en satisferai.





Regardez-le, lui. Ne paraît-il pas tout à fait satisfait de ce qui lui est laissé ?
Alors, ne demandons pas plus qu'il ne se peut, et apprécions déjà comme il le faut ce qui nous est donné !

A bientôt, et bonnes et belles journées d'automne parfait à vous !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire