Bonjour !
Aujourd'hui, deux jeunes collègues de la jardinerie sont venues gentiment me rendre visite à la ferme.
Agathe et Marina, deux gracieuses jeunesses, aussi fraîches que des cœurs de laitue d'un mois de mai pluvieux...
Ne sont-elles pas belles, dans la cour de la ferme ? Ne paraissent-elles pas joyeuses et résolues à travailler ?
Elles le sont, joyeuses, et leurs facéties animent nos journées de travail à la jardinerie.
Agathe, je vous en avais parlé, est la marraine de mon Agatte :
Vous savez, Agatte,la prunelle de mes yeux, la dernière née de notre mascotte d'Agorreta, Bigoudi.
Celle qui la semaine dernière a fait des siennes, en allant porter la bonne parole chez cousinou Babillou et grand-frère Balié. Voyez ça plus haut, autour d'une histoire de vaches à garder...
Agathe et Marina, mes deux gracieuses, sont venues faire connaissance de cette filleule.
Et, comme elles sont bien urbaines toutes les deux, elles ont tenu à saluer la famille au grand complet.
Le premier contact a été fluide et confiant.
Mes vaches reconnaissent d'instinct les personnes de qualité. Et nos deux jeunes fraîcheurs en sont.
Heureuses et malicieuses, elles en sont à cet âge encore tendre où elles rêvent d'amour et sourient facilement aux anges. Les bienheureuses. Pour autant, elles ont l'une comme l'autre les pieds bien sur terre. Le savoir-vivre et le savoir être. Naturellement et sans s'y forcer.
Elles ont eu cette chance dont je parlais plus haut, cette grâce, de commencer leur vie en gardant le cœur ouvert et pur.
J'apprends avec elle une nouvelle manière de voir les choses, plus légère et plus colorée.
Ce sont mes filles adoptives, comme mes vaches sont un peu mes enfants, aussi.
Je vous dis, ces petites, je les regarde avec tendresse et affection. Comme les petits bonheurs qu'elles sont.
Agathe et Marina sont reparties contentes de la ferme, je l'espère.
Elles ont offert leurs grands sourires, et leurs mimiques enjouées.
Elles nous ont laissé aussi une idée, un prochain projet, pour la ferme :
un système de brosses tournantes, sous lesquelles mes belles pourront se détendre en s'y frottant.
Je ne sais pas encore comment je vais mettre ça en oeuvre. Il va falloir que j'adapte un système au brevet singulier. l'environnement d'Agorreta est un peu différent de ces étables modernes, n'est-il pas ?
Encore un de ces petits projets emplis d'entrain et de joie.
Nous verrons ça dans le courant de l'hiver.
D'ici là, portez-vous bien, et grand merci à mes deux jeunes grâces pour leur si gentille visite !
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