dimanche 13 novembre 2016

LA CLÔTURE : PHASE 1


Bonjour !

Ce dimanche matin clôture une semaine bien humide.








Ils sont loin les levers de soleils incendiés !
Pour trouver de la couleur, nous avons la ressource des feuillages automnaux.
Mon petit bois de derrière chez moi propose les tons roux et ors de ses feuillus mélangés.



Mon sentier favori de promenade se niche là dessous.






Ici, un décalage dans mes projets : mon frère en tient pour recommencer le tas de fumier de l'année à la même place que celui de l'année dernière.
Moi, je veux amender le terrain aride de l'endroit, en laissant ruisseler les sucs fermentés de mon or noir.
Pour laisser ruisseler, il faut suivre le sens de la pente, et placer la source plus haut.
Je vide mes bennetes, là où le fumier veut bien glisser de la caisse, assez approximativement.
Mon frère l'empile, périodiquement, rassemblant les tas disséminés dans un périmètre assez large, au gré des bonnes volontés de la matière organique.
Nous allons devoir accorder nos violons, en un semblant de cohérence...




Là n'est pas le sujet du jour.
Pour ce matin, j'attaque les prémices de ma clôture.
Comme à chaque fois, rapatriement des outils et accessoires nécessités, sur l'établi maison :










Les vaches ont l'usage de mes entreprises, et ne s'y intéressent pas plus que ça.
Lola, sentant la possibilité d'une activité nouvelle, s'approche.









La première étape de la pose de ma future clôture, consiste à assurer un premier ancrage solide et pratique.
Ces pentures fichées dans le mur, détournées de leur usage premier, feront une amorce parfaite.
La tige solide glissée dans les boucles permettra une fixation optimale et aisée des futurs tendeurs.







Un scellement au mortier rapide, et le tour est joué !

Il faut faire vite, avec ce mortier si justement dit rapide : une à quatre minutes, précisent les instructions sur l'emballage. Et, en effet, il ne faut pas s'attarder distraitement !
Le mélange demande vitesse d'application et ne permet pas l'hésitation.
C'est assez en correspondance avec ma nature, ça me plaît !
Un résultat solide et durable, sans barguigner ! Oui, le ciment  rapide, ça me va !

L'après-midi,  la jardinerie m'appelle.
Cette première étape rondement franchie, nous verrons plus tard pour la suite.

Cette clôture sera mon activité fil rouge tout le long de l'hiver.
Entre les disponibilités des uns et des autres, les aléas météorologiques,  les bêtes, au champ ou à l'étable, nous allons avancer gentiment.

Rien ne presse, mais ce qui est commencé doit être poursuivi, évidemment !
Je vais devoir temporiser, refréner ma nature impatiente.

Tout ne peut se faire promptement, comme mon ciment !

L'occasion pour moi de m'exercer à la tempérance, dans la perspective nouvelle de mon tournant 2016.

Bon dimanche chez vous, et à une prochaine fois !

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