vendredi 4 novembre 2016

FAMILLES ET DIVERSITES



Bonjour à tous !






Ce lever du jour rosé annonce la pluie proche.









Elle sera bienvenue. La terre est sèche.
L'humidité est bien présente, certes. Les brumes épaisses emperlent mes choux luxuriants.
Les bancs cotonneux se couchent dans les creux et brouillent les paysages.






J'y perds mes vaches !
Il sera temps bientôt d'hiverner tout ce petit monde à l'étable.
L'herbe gorgée d'eau ne réussit pas à mes belles.
Agatte se lasse du lait de sa mère. Elle va se sevrer toute seule.
Je vais installer tout mon petit monde pour l'hiver.
Je séparerai Agatte et sa mère, pour leur donner à chacune leurs aises.

Ce ne sont vraiment pas de gros gabarits, ni l'une ni l'autre.
Mais Agatte aime à se coucher au large, empêchant sa mère d'avoir un couchage suffisant.

Evidemment, elles pourraient apprendre à s'arranger de ce qui leur est proposé.
Mais bon, puisque j'ai la place de leur permettre leurs caprices, je ne vais pas les en priver sans raison !

Nous allons voir ça dans les jours à venir, suivant le temps.


Vous l'avez peut-être remarqué si vous êtes observateurs attentifs, j'ai du changer mon angle de prise de vue de Mère-Rhune :































Au fur et à mesure de l'élévation de mon tas de fumier, le premier plan devenait prépondérant.
J'accorde beaucoup de considération à ce fumier, vous le savez, matière noble et essentielle, raccourci impitoyable de nos vies humaines.

Pour autant, je ne voudrais pas lui donner toute la place !
Là aussi, nous allons nous occuper de ça très vite, épandant cet or noir dans les champs, de façon à redémarrer dans de bonnes conditions le cycle continu de la vie, encore, justement, en terre.
Les prochains jours, je pourrai revenir à mon point de départ, et nous recommencerons, pour une année encore, si le temps nous est donné de le faire.

Ce matin, en revenant du jardin, justement, j'ai trouvé dans la cour un crapaud écrasé, en plein élan pour un bond qui, à une seconde près, aurait pu le sauver.
Ainsi va la vie...

Dans un registre plus optimiste, mes poules, vous savez, ces jeunes poulettes récemment arrivées à Agorreta, mes poules, donc, commencent à pondre.


La vieille poule placide les avait accueillies assez sereinement.
Pourtant, cette nouveauté avait du la perturber, sans qu'elle n'en laisse rien paraître.
Jusqu'à l'arrivée des nouvelles, elle pondait, pratiquement chaque jour.
Depuis, en grande sobriété, reléguant les manifestations de son trouble à cette seule fonction dont elle ne maîtrise sans doute pas complètement les tenants, fini, bernique, plus d’œuf ! Mince...
Il lui aura fallu tout ce temps pour intégrer le bénéfice de la compagnie de ces consœurs poules.
Sa méfiance lui muselait le derrière !
Maintenant, je ramasse un gros œuf, le sien, et quelques petits. Quelle bonne surprise, enfin !
Comme quoi, tout arrive, avec un peu de temps...


Pour en revenir à mon titre, et à mon dernier article, je me faisais la remarque de la grande diversité de certaines familles, végétales.
Je vous parlais de ces sedums qui plaisaient à ma mère :

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Un même nom, et des plantes bien différentes !
Elles ont en commun cette rusticité, cette ténacité aux conditions arides.
Pour prix de cette rudesse, elles restent figées, ignorent le mouvement, et ne s'adonnent à l'éclat que pour les nécessités de se reproduire, en émettant des fleurs gracieuses et colorées.
Tout le restant de leur vie, elles s'économisent, pour mieux tenir.
Une philosophie comme une autre, dans cette famille particulière...

La diversité variétale est communément répandue dans le genre végétal.
Voyez cette autre cousinade, ces hebes, ou véroniques :

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Là encore, de l'une à l'autre, on ne retrouve pas grande ressemblance, n'est-ce pas ?
Et pourtant, elles viennent toutes de la même souche !

C'est sans doute une richesse, cette variété, cette diversité. Une preuve d'adaptation, chacune de ces plantes ayant évolué différemment en fonction de son milieu et de ses besoins.

Vous savez, comme dans les familles : nous naissons des mêmes parents,  avons les mêmes gènes mélangés, et pourtant, chacun en fait sa propre marmelade.
Avec pour résultat des choses bien différentes, même s'il est touchant de retrouver ses traits redondants, d'une génération à l'autre, n'est-ce pas ?

Tout se perpétue et pourtant se transforme.

Ainsi vont nous vie, et ainsi soit-il !

Bonne fin de semaine à tous !




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