vendredi 25 novembre 2016

DE L'ART MODERNE


Bonjour à tous !

A évoquer notre lointain ancêtre le grand singe, me reviennent des atavismes remontées d'aussi loin.
Lui, quand il se mit debout, il vit le ciel et les nuages dedans.
Moi, quand j'ai repeint une porte menant au grenier, un ciel figuré m'est né sous les coups de pinceaux maladroits.
Un de ces accidents minimes, d'où naissent de grandes choses...





Enfin, à mon sens !
Spiritualisé par cette vue élevée de nuages dans son ciel nouveau, notre singe se prit de goût pour la figuration, lui aussi. 
Il lui vint à l'idée de représenter son monde.
De là nous viennent les peintures rupestres, ces bisons approximatifs dessinés sur des murs de cavernes.

A Agorreta, après les nuages dans le ciel, j'ai moi aussi laissé aller mon imaginaire, en me fondant sur ce que je vois autour de moi.
Pour cette porte de placard initialement bigarrée de coulures, j'ai dessiné, naïvement, des oiseaux et un arbre, sur fond de ciel. 
Qui sait, dans des millénaires d'ici, mon modeste placard interpellera-t-il peut-être les hommes nouveaux nés des hommes d'aujourd'hui ?





En attendant, je regarde mon ciel du jour, et je le trouve bien joli.








Zaldi vient chercher son pain et des caresses :












La faim du ventre et celle du cœur contentées, elle s'éloigne vers les cieux rosés, elle aussi.
Bêtes et hommes serions-nous pareils ? 
Ayant besoin d'assouvir nos vitaux d'abord, notre affectif après, et, tout ça apaisé, nous tournant vers plus haut, en quête de spiritualité ?
J'y réfléchirai, plus tard... 





Pour aujourd'hui, entre deux peintures encore, je vais savourer les couleurs de l'automne, les derniers feuillages rouges et or sur les arbres bientôt nus.





L'étable est calme, maintenant. Ici aussi, les panses remplies, les bêtes reposent et semblent méditer.
Mon Agatte est bien belle, noire et fauve, avec son naseau blanc.
Elle a intégré la nouvelle cadence de tétée. Le matin, je la lâche et elle va avec enthousiasme vider le pis de Bigoudi. Le soir, elle a sa ration, comme les autres, mais plus de lait.
Ah ça ! Il lui a fallu quelques jours pour s'y faire. Elle a protesté et donné de la voix.
Sa révolte a passé. Elle retrouve la paix et ne pense plus à ce qu'elle a perdu, sereinement tournée vers un avenir différent.

Que de sagesse dans ces têtes bovines...

Je vous retrouve une autre fois, et vous souhaite à tous une fin de semaine sereine et spirituelle.



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