dimanche 24 janvier 2016

24 JANVIER A AGORRETA : LA JOIE DE NOTRE PÈRE.




Bonjour à tous !





La presque pleine lune se couche dans la brume au dessus de la baie.
Dimanche 24 janvier, une belle et grande journée nous vient sur Agorreta...






L'aube est déjà pleine de promesses. Les cieux limpides aux irisations rosées annoncent une magnifique journée.
L'air est doux, tellement doux, presque suspect.
Tant de beauté paraît impossible. On voudrait y croire, mais on a un peu peur, d'être déçus d'y avoir autant cru.
On garde en tête ces jours si bien commencés, pourtant, et viciés de nuages sombres arrivés d'on ne sait où, porteurs de noirceur et de tumulte.






Le maître de maison y croit, lui. Il a confiance.  Son sourire est aussi radieux que les plus belles promesses de l'aube la plus limpide.
Il vous montre ici avec fierté notre belle Fauvette. La belle et grande rousse majestueuse au pelage chatoyant.
La lumière est douce dans la vieille étable. 
Cette lumière éclaire. 
Cette lumière révèle. 
Elle révèle les vieux bois pourris de la vieille étable, les murettes salies des générations de vaches élevées ici. 
Cette lumière souligne aussi cette ambiance unique, cette atmosphère précieuse et particulière, le monde de la ferme Agorreta.  
La joie de mon père. Cette joie saine et franche d'y vivre heureux ses vieux jours, entre ses bêtes et entouré de sa famille rassemblée.

Dans sa grande sagesse, cet homme, unique et précieux tout autant, sait la journée à venir sauvée de toute tâche et à l'abri de tous les risques de tempête.
Il sait. Quand nous, méfiants et apeurés, nous craignons et imaginons des nuages à venir là où ils ne viendront pas.







A Agorreta , ce dimanche 24 janvier a été une journée parfaite, de son début à sa fin.
La lumière est restée belle et amicale, tout le long du jour.















Les cieux ne se sont pas troublés des nuages pressentis.

Les laideurs d'Agorreta n'ont pas disparu. Vous verrez toujours, et longtemps encore, des montagnes de gravats et des tas de fumier à Agorreta.
Ces laideurs sont, et resteront. Elles ont leur justification et portent leur finalité en elles.

Les gravats savamment travaillés par la main de l'autre maître de ces lieux, mon frérot, l'aîné, le terrassier,  deviendront belle prairie où pacageront nos vaches.
Le fumier se bonifiera en amendement riche et bienfaisant.
La laideur commune se transformera, se sublimera, et deviendra à son tour gloire et beauté...






Le soleil couchant irradiera sa chaude lumière pendant encore longtemps, je l'espère, sur Agorreta et ses permanents.

Notre père et nous, ses enfants, regarderont confiants vers un avenir si joliment éclairé.

A bientôt, mes amis des Nouvelles d'Agorreta.
Nos aventures continuent. Je viendrai longtemps aussi, je l’espère, vous les partager.



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