Pour ce cinquantième article, je vais juste demander à Gueguel de me garder au chaud mes petits trésors en image.
Je suis tellement douée que je suis fichue de ne pas me les retrouver si je les dépose ailleurs.
Gueguel sera mon grenier, exposé à tous les vents et inviolable en même temps.
Ces deux là m'ont été confiés par Jean-Michel, mon patron et néanmoins ami.
Des hauts et sous-bois de Zugarramurdi.
Des paysages comme je les aime.
De la lumière et du sens, si on veut en trouver.
Je m'en servirai comme support de mes parcours imaginaires.
Ils sont pleins d'un potentiel riche et profond.
Je ne sais pas pour quand ce sera, là encore, mais, quand leur jour viendra, je suis sûre de m'en régaler.
Ici bas, la ténacité faite végétale.
la rudesse et le combat.
L'adversité et la force têtue.
C'était en Corse m'a dit Jean-Michel.
Une autre terre aride et pleine d'histoire.
Je vous ai traduit Agorreta ? Non, je ne crois pas.
Et bien, Agorreta signifie endroit ingrat, difficile, ardu.
La racine est la même pour Agorilla, le mois d'Août, sa sécheresse et la difficulté pour la nature à la surmonter.
Et, dans Legorburu, on retrouve ce même "gor" comme "gogor", dur.
Les Legorburu à Agorreta, c'était gravé dans la sémantique basque, bien avant nous.
Comme quoi...
Tiens, en voilà deux ou trois de plus anodines. Pour le meilleur repos du soir.
Deux natures mortes, de Chardin, je crois.
J'aime les regarder, je les ai dans mon sous-verre, sur le bureau, là où j'écris souvent.
Là, je ne cherche pas de signification, d'histoire à raconter.
Je me repais, sainement, c'est tout.
Tiens, celle-ci, me réussit bien aussi.
Dans le bon sens, évidemment.
Si j'attrape le bon coup de main, je ne vous la referai pas, celle-là.
Ne vous offensez surtout pas.
Ce n'est pas dédain de ma part, juste maladresse...
Comme bien souvent, et pour beaucoup !
Passez une douce nuit, mes amis.
Reposez-vous. Le soleil n'est plus loin, paraît-il. Ainsi soit-il !
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