lundi 9 mars 2015

LA GRANDE SORTIE !



Bonjour à tous !

Et oui, le grand jour est arrivé, à Agorreta.
La première sortie des vaches après le long hivernage.

Le signe du démarrage de la belle saison. Nous ne sommes évidemment pas à l'abri de périodes de mauvais temps encore. 
Mais, à l'abri, nous ne le serons jamais. 
La pluie peut très bien se mettre à tomber sur plusieurs jours en juin, elle l'a déjà fait.
La grêle adore les belles journées d'été pour fouetter son monde.
Alors...

Alors nous prenons l'augure qu'il faut y aller, à un moment ou à un autre, quand le temps semble être arrivé.


Et, à Agorreta, hier, nous avons décidé d'y croire.































C'est évidemment une part de l'arbitraire, mais l'humanité ne serait pas sans elle, n'est-ce pas ?









Je n'ai pas pu prendre les clichés de la sortie d'étable de mes belles.
J'avais assez de mal à les détacher sans y laisser un doigt, tant leur impatience les rendait follettes.
Et assez de mal encore à les canaliser correctement vers la sortie, dans ce premier désordre d'avant printemps.
Mais bon, Olivier était là, veillant au grain à la sortie, pour empêcher les retours en arrière et les trop brutales ruades.

Tout s'est bien passé. Et je peux vous présenter maintenant mes vaches en extérieur.





D'abord, une vue d'ensemble, avec le cheptel au complet.
Et ma petite Bullou en fière gardienne de troupeau. Là encore, il vaut mieux y croire...

Ensuite, le détail, plus ou moins par paires comme à l'étable, affinités, ou circonstances.
Mes bêtes n'ont pas l'usage de poser pour les photos. Elles ne sont pas prêtes à faire carrière de mannequins. Et moi pas plus pour faire reporter, d'ailleurs.

Voyez vous-même :





Ici, vous avez Pintta-Mona, la croqueuse de citrouille, et Oswitz.

Cette dernière bâptisée ainsi à cause de sa maigreur cadavérique quand je l'ai recueillie, en décembre 2014.

Pas du tout dans l'idée d'ironiser sur une histoire terrible.
Juste pour l'analogie, réelle.
Aujourd'hui, une jolie brunette fantasque et leste. C'est cette petite qui a eu l'heur d'émouvoir Madonna ! Je vous raconterai...






Ici, Bigoudi et Pollita, derrière.

Mes deux prochaines mères.
Ces deux là s'adorent, et conservent au champ une complicité de situation.

Elles se sentent à la même étape de leur évolution, et s'encouragent l'une l'autre.












En haut, c'était hier. 
Ici, ce matin.

Voyez, leur amitié est constante.

Vous voyez mieux Pollita ici.
Ma belle et grande striée bigarrée.


Un peu comme le ciel au dessus d'elle.










Ensuite, Fauvette et Kattalin, les deux premières dans l'étable.

Là encore, une amitié de jeunesse, pérennisée à l'adolescence.

Fauvette et Kattalin vont avoir deux ans cet été.

Elles en sont à ce stade de jeunes génisses un peu imprévisibles.

Fauvette, fière de sa belle robe chatoyante, est un peu cabotine.







Dans son dos, Kattalin,, la mascotte de ce "bloc", et la préférée de mon père.

Première de file dans l'étable, elle lui tend tous les matins son dos massif et son mufle blanc pour la caresse.

Un rituel, comme ces bêtes les aiment.
Et comme mon père les adore...





















L'étable est maintenant vidée en journée. Txief, petit gardien du temple attentif, se met en position pour se laisser attraper dans le rai de soleil levant.

J'ai regarni les mangeoires et rafraîchi les litières, pour le retour de mes belles, en soirée.

D'ici là, elles pâturent dans la belle lumière, se reposent couchées dans l'herbe tendre, et bavardent entre elles, en regardant la Rhune à l'est.







Si vous en avez le loisir, faîtes de même. Et sinon, où que vous soyez, regardez le ciel, et 

savourez !


Je vous présenterai chacune de mes vaches en particulier, bien-sûr.
Les connaisseurs vous diront qu'elles sont bien ordinaires. Moi, je vous assure du contraire.
Vous jugerez par vous-même.

A une prochaine fois !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire