samedi 29 juillet 2017

LE TOUT ET LE CHAOS



Bonjour !

Un petit signe ce matin, en passant.
Nous fêtons aujourd'hui les 60 ans de mon frère Beñat, et son départ à une retraite méritée.
Un bon repas au grand air d'Ibardin, où nous avons maintenant nos usages, une promenade vers ce lac tranquille si bienfaisant, et ce sera ma foi une jolie journée !

Une de ces journées dont on se souvient.
Quand tant d'autres se diluent dans nos mémoires en instants fugitifs perdus dans la masse du temps qui passe.
Cette idée de continuité du temps est encore un leurre, tiens !
Le temps, ça n'existe pas, c'est une invention à nous, encore.
Un arrangement pris pour avoir l'illusion de préempter ce qui nous glisse entre les doigts, quoi que l'on veuille y faire.
Nous n'avons que la jouissance d'instants juxtaposés les uns derrière les autres, d'instants uniques et fondus dans notre souvenir en une continuité plus commode à se rappeler.
Une continuité plus rassurante à projeter dans l'avenir, aussi, quand chaque seconde pourrait bien être la dernière !
Notre vie serait patchwork.
J'aime bien cette idée. Il suffit de parcourir ce "bloc" pour en être persuadé...
Elle correspond assez à mon état d'esprit, à mes façons de faire, à ce joli bazar désordonné et foisonnant dans ma tête.
J'aime la sensation de faire partie d'un tout, et d'être pourtant multiple à la fois.
Non, non, je ne délire pas, enfin, il ne me semble pas, quoi !
Voui, voui, voui, voui, voui...

Allez va, laissez moi à ma folie douce. Elle est bien paisible pour le moment, et, le moment, c'est tout ce à quoi nous devons prétendre, humblement.

Les moments de ce matin ressemblent aux même moments de l'autre jour :





Zaldi et les chiens,








l'aube rosée d'une belle journée d'été,




Mère-Rhune à peine chapeautée,


la fantasmagorie des lueurs du soleil levant.












Pourtant, tout est différent.
Chaque moment, chaque instant, unique et précieux, offert d'un hasard vertigineux dont nous serions les fruits aléatoires.
Un chaos absurde et fantastique où notre sort bousculé ni ne s'explique ni ne se justifie, et pourtant, est.

Le désordre et les dangers de ce chaos s'apaisent dans ce sentiment de plénitude, d'appartenance à un tout ordonné bien au delà de nous, dont nous avons fugitivement un aperçu de sens, parfois.
C'est ma perception, mon espoir et mon bienfait.

Comme m'est bienfait la joie de se retrouver en famille autour d'une table animée, simplement.

Bonne fin de semaine à vous aussi, à votre manière, différente peut-être, et semblable pourtant, dans notre quête commune de bien-être.














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