vendredi 13 janvier 2017

JANVIER GIBOULEES



Bonjour !

Pour ma chronique au jour le jour, juste quelques images et trois commentaires.


Ce mois de janvier incite aux intérieurs.
Nous sommes vite assagis de la pluie, quand la nature en a tout de même besoin.
Les giboulées de ce matin fouettent et mordent un peu.
Après une journée toute douce, hier, où nos vieilles peaux s'alanguissaient après s'être contractées au frais de la semaine dernière, il nous faut reprendre tournure hivernale, et couvrir nos vulnérabilités.
Ma foi, quand les poêles ronflent et qu'il y a de quoi nourrir son monde, c'est bon de se sentir abrité !



Dans la vieille étable tranquille, les bêtes se reposent douillettement.
Nous sommes loin à Agorreta des grilles galvanisées sur lesquelles les vaches se couchent à même le métal.
Non, mes belles sont ici confortablement logées, et leur bien-être fait plaisir à voir.







Les alternances de températures douces et froides malmènent les citrouilles.
Il n'en reste que très peu. Les petits coups et blessures mal cicatrisés s'auréolent en pourriture.
J'inspecte quotidiennement les flancs durs, pour donner à manger en priorité les fruits altérés.




La betterave est là pour prendre la suite dans les rations de mes vaches.
Au sec et abritée du froid, elle conservera sa chair nourricière pendant trois bons mois encore.
D'ici là, l'année aura avancé, et les rudesses de sa jeunesse laisseront la place à d'assez belles journées, pour mettre mes vaches au pré.





Le foin ne manque pas cette année.
En prévision de la semaine prochaine annoncée mauvaise, j'ai fait provision dans le grenier.
Ainsi, j'aurai tout à portée.



Au passage, remarquez l'armoire bigarrée.
Oui, finalement, mon idée d'en utiliser la glace dans la salle d'eau du vieil appartement est restée au stade de projet abandonné.
Je suis mieux capable maintenant de ne pas m'entêter. De  flairer mes projets, puis de les remettre à leur place, quand, avant, une entreprise commencée ne me laissait pas en paix tant que je ne l'avais pas menée à son terme, bonne ou mauvaise.
Un peu de sagesse est venue jusqu'à moi, tout de même...

J'entends le vent souffler dehors.
J'irai faire semblant de lui tenir tête, à la faveur d'une de ces si belles éclaircies entre deux giboulées.

Je n'ai pas abandonné mes cagots comme ma glace d'armoire.
Je vous en reparle bientôt.

Préservez-vous au mieux, d'ici là !






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