mercredi 23 décembre 2015

CHEMIN DES CRÊTES : LE COLLECTIF DONGOCHENIA



Bonsoir à tous les suiveurs de nos aventures palpitantes !




Je vous le disais la dernière fois, début juin, Chemin des Crêtes, un ange noir nous était tombé du ciel.
Pour vous comparer l'effet, nous pourrions évoquer un diable sorti de sa boîte, une comète fulgurante creusant par sa chute inouïe un cratère dans le désert du Nouveau-Mexique...

Nous étions sidérés devant cet incroyable coup du sort :
D'où nous sortait ce terrible et ténébreux Oronos ?
Que venait-il faire dans cette galère ?

Nous n'y comprenions rien.

Le soir du jour où mon frère m'avait appelée au magasin, ce jour où ce démon s'était matérialisé en un beau et sombre jeune homme à boucles brunes, je fis le détour par le Chemin des Crêtes, en rentrant du travail.
Je le faisais d'ailleurs pratiquement chaque jour, tant je me sentais investie de ma mission de déesse protectrice des lieux. 

Personne à l'horizon. Je fis demi-tour, et m'apprêtai à rentrer à la ferme, où ma mère malade et mes bêtes m'attendaient alors.
Sur le chemin, le diabolique Oronos m'apparut, surgi des broussailles !
Il était coutumier, je m'en rendrai compte plus tard, de ces apparitions brusques et inattendues. Il aimait jouer avec l'effet de surprise, le taquin !
Je ne le connaissais pas. La description de mon frère, sa présence, me le firent présumer incarnation de ce nouveau problème sur le site...
Nous devisâmes calmement, agréablement, presque. Il m'expliqua ses raisons. 
Je vous dévoilerai dans mon prochain article nos propos, ce jour là et plus tard, puisqu'il y eut de nombreuses rencontres, de toutes sortes, et sur tous les tons.

Pour aujourd'hui, sachez seulement que l'individu était bien connu dans le voisinage.
Plusieurs riverains, autres que nos chers voisins immédiats, se manifestèrent et se rapprochèrent de nous.
La famille Picabéa, particulièrement, vint grossir nos rangs.Ils avaient eu maille à partir avec notre beau ténébreux, et voulaient saisir l'occasion de notre entrée dans l'arène, pour tâcher de mater le lion.

Je vous montre ici le courrier que nous adressâmes à la mairie d'Urrugne.





De nombreux feuillets accompagnaient celui-ci, détaillant les doléances des uns et des autres.

Dans la foulée, je me fendis d'un appel à la mère-justice :





J'étais partie. Accrochée, ferrée. Je ne pouvais plus lâcher prise. La confiance que tous ces gens mettaient en moi me portait au delà de moi-même. C'était grisant... 
Je m'amusai comme une folle, même si les tensions étaient réelles, et les situations parfois pénibles.

Je fis à la mairie d'Urrugne la connaissance d'une pièce maîtresse de notre échiquier rural : Mr Jean-Dominique Boyé :










































































C'était parti pour une sarabande endiablée, des échanges de courrier, des entretiens, des coups de fils.

Une mouvance tonique et fluctuante.
Une danse où tout le monde perdait ses pas par moments.






















Mais où chacun était persuadé d'entendre la seule vraie musique.
Comme on l'est tous, bien trop souvent...

Je vous laisse ici pour ce soir, et vous retrouve bientôt.

Passez un joyeux réveillon de Noël, goûtez aux joies simples de vous sentir vivants, et capables d'émotions.

A bientôt !

1 commentaire:

  1. la suite ! la suite ! non je blague
    Je sais qu'en cette période festive tu dois être très occupée.........
    J’attendrai donc la fin de la trêve des confiseurs pour retrouver ma guerrière des crêtes dans son combat pour sa terre. J'en profite pour te souhaiter ainsi qu'à toute ta famille un joyeux noël et une très bonne année 2016.
    Amicalement
    beñat

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