lundi 17 avril 2017

LE CHAT ET LA SOURIS



Ma petite parade semble être efficace.
Mon écriture, déshabillée d'images, devient plus intimiste et mieux authentique.
Je cherche le véritable sens de ce que je sens, et je montre au plus près. Il y aura toujours une part de distorsion dans les phrases que l'on propose aux autres , comme dans celles que l'on se dit.
Nous sommes tous, plus ou moins, un peu tordus...

L'enjeu pour moi maintenant est de ramener ces volutes dans des limites raisonnables.
De ne plus les laisser me donner des tournis vertigineux et m'envoyer à terre.
Il faut tout, pour le moment. La mécanique s'emballe encore très vite, et m'entraînerait facilement là où je ne veux plus aller. J'ai mes atouts, mes alliés, mes béquilles. j'apprends à m'en servir, au mieux. Ca ne va pas tout seul, ça non plus, mais ça vaut vraiment la peine du mal qu'on s'y donne.

Notre propre esprit peut devenir un chat qui joue avec une souris. Pas forcément méchant, mais cruel dans son désir de jeu. Comme n'importe lequel de nos organes peut se transformer en notre pire ennemi. C'est ainsi.
Et la souris, ma foi, elle essaie ce qu'elle peut pour s'échapper. Savoir qu'un jour elle finira, entre les griffes du chat, les mâchoires d'un piège ou les dents acérées d'un rat de passage, ne doit pas l'empêcher de vivre au mieux sa vie de souris. D'apprendre à éviter autant que possible ces dangers qui partout guettent, mais souvent passent au loin, aussi.

Mon "bloc" va devenir de moins en moins séduisant.
Je finirai sans doute par en être la seule lectrice.
Il sera mon témoignage fidèle de petit reporter sans envergure, juste appliqué et plein de la meilleure volonté.

La volonté de se laisser oublier du chat dangereux qui s'ennuie, et de se tenir loin des pièges bien maquillés qui séduisent pour mieux vous tromper.

Je reviens à mes essentiels.
J'ai cette chance d'en avoir conservé beaucoup, de ne pas m'être trop éloignée de notre nature animale et organique.
Ce sacré mental  que j'ai cru pouvoir maîtriser, il paraît un peu trop sophistiqué pour mes facultés du moment. Et peut-être me porterai-je tout aussi bien de m'en éloigner, d'en rester aux choses légères et agréables, mieux à ma portée.


Ma quête intellectuelle est peut-être trop ambitieuse, ou trop pernicieuse.
Puisque qu'elle paraît pour la période plus nocive qu'utile, je vais la remiser, et, peut-être, l'oublier là.
On n'a peut-être pas besoin de tout comprendre. Il est peut-être risqué de trop analyser.
En ce moment pour moi, manifestement, ça l'est.

Alors, pas d'introspection fouilleuse et juste la cueillette de sensations agréables.
Apprendre à vivre sain, ce n'est pas qu'une affaire de régime alimentaire ou d'hygiène de vie.
C'est aussi un exercice cérébral, comme les mots fléchés, tiens, où l'on assouplit le neurone, sans le torturer.
En prenant bien soin de choisir la bonne force, ni trop ardu, ni trop simple...
Toujours ce satané équilibre à trouver !

Ca s'apprend, je veux devenir bonne élève, de toutes mes forces.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire