dimanche 15 novembre 2015

PHASE FINALE



Bonsoir tout le monde !

Mes articles sont un peu désordonnés aujourd'hui.
Celui-ci relate ma matinée de dimanche.
Quand le précédent racontait l'après-midi.

Un petit hiatus temporel, rien d'inquiétant.







Petite aube carminée en ce dimanche matin.
Le monde paraît le même. Quand l'horreur a planté ses crocs, encore une fois.

Tout a basculé pour certains, beaucoup, trop.
Pourtant, je ne me détourne pas de mes petites préoccupations égoïstes.
L'alibi de résistance à la menace terroriste est bien commode, quand on préfère comme moi se détourner de ces violences, suffisamment lointaines pour qu'on n'en éprouve pas trop fort l'écorchure brûlante.

Je sais bien que je n'ai pas le pouvoir d'arrêter ça. Malheureusement, la plupart d'entre nous ne l'ont pas, offerts pourtant en victimes potentielles sans rien avoir à expier, à la folie des hommes aux idéaux biaisés.

Je continue de vivre ma petite vie, en me désolant, un peu. 
Et vous continuez aussi sans doute, si vous n'êtes pas touchés dans votre chair.
Cela doit être ainsi.

J'avance dans mes travaux de peinture.
Je vous fait un petit relevé de mes progrès, pour alimenter mon image de "performeuse".
J'ai entamé ces rafraîchissements mercredi de la semaine dernière. J'ai travaillé une bonne trentaine d'heures dans le vieil appartement ranimé.
J'ai terminé les deux pièces du fond, le couloir, et la salle-de-bain.























La pièce servant de bureau, avec un coin écriture et lecture, et, en face, le coin repos-détente.













La chambre, avec toujours ma qualité inégalable de photographie...














La salle-de-bain : regardez, si j'osais, je dirais : admirez, cet effet audacieux, cet élan périlleux presque, de la ligne oblique dans le plafond...

Ce rose tonique et bon enfant, au service de ce grège lumineux et sobre. Ce mouvement arrondi, décidé et bien tranché.

J'ai voulu faire un clin d’œil, un rappel en résonance de l'architecture d'Agorreta.
Ah bon ? Et en quoi ? me demanderez-vous, ou pas !

Voyez vous même :























Vous les remarquez, ces arches, arrondis ici et là dans la ferme ?

Vous faites les rapprochement, avec les arcades majestueuses (!) d'Orio, le domaine des maîtres ?










Oui, bon, là, ça fait un peu loin pour s'en rendre compte, c'est vrai.
Mais croyez-moi sur parole, encore une fois, le "château" d'Orio offre sur sa façade sud, un jambage de plusieurs arcades.

Agorreta faisait dans le temps partie du domaine. Elle a gardé cette empreinte architecturale, comme une coquetterie.
Et je perpétue à ma modeste façon ce signe à travers les ans.

On ne le croirait pas, n'est-ce pas ? Une pareille attention, une délicatesse insoupçonnée, dans cette vieille bâtisse sans style ni recherche. Et pourtant...


J'en suis maintenant à la dernière pièce de cet appartement. La première en fait quand on y rentre. Oui, j'aime bien commencer par la fin et finir au début. Pourquoi pas ?




J'ai étendu une première impression sur le plafond. Je n'ai pas pu terminer l'ouvrage, l'heure de me rendre à la jardinerie étant arrivée.
Je reprends ça demain, entre deux logistiques impérieuses.

Je vais terminer sur ces boiseries un peu étouffantes, tous mes restants de peinture. Ce sera gai et coloré. Enfin, c'est l'idée que je m'en fais. Nous verrons ça très vite.

Grâce à ce "bloc", j'aurai ainsi à disposition des clichés de ce logement, si un jour il me vient le besoin de le représenter à un éventuel occupant délocalisé. Sait-on jamais !

Je vous laisse ici, à une bonne nuit de sommeil.
Puisqu'en plus de se distraire en peignant des cuisines, nous continuerons tous à dormir sur nos deux oreilles, quand d'autres se font sauvagement assassiner par hasard.

Bonne nuit, et à une prochaine fois, sans autre drame espérons-le d'ici là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire