vendredi 20 novembre 2015

CA Y EST !



Suiveurs des nouvelles d'Agorreta, bonsoir !

Ca y est, j'ai terminé l'atelier peinture du vieil appartement !

Boudiou ! Il est finalement très grand, cet appartement... Toutes surfaces mises à plat, ça doit faire une belle quantité de mètres carré !

Je suis contente d'avoir mené cette opération à son terme. Partie d'une impulsion comme il m'en vient assez régulièrement, d'un sursaut fougueux, d'un élan exigeant, cette idée de remise en état m'a portée ces derniers jours comme la vague soulève l'écume.

J'aime me sentir ainsi investie, habitée, par des petites choses toutes simples. Elles suffisent à contenter en moi le besoin de réalisation, la satisfaction de "faire".
Sans être ambitieuse, je suis allante, et passionnée dans mes modestes entreprises.
Vous m'avez vue cultiver mon jardin, vous lisez ces anecdotes sans importance qui me démangent les doigts, vous supportez mes histoires de vaches et de chiens.

Je vous livre sans pudeur ni retenue ce qui m'habite, ce qui me met en joie, ou me peine.
Je sais que mes émotions et mes élans résonnent en vous, différemment sans doute, mais d'une musicalité concordante souvent.

Nous sommes faits du même bois, en vivant chacun à notre manière pourtant.
Et ces ressemblances confortent le sentiment bienfaisant d'appartenir à la même espèce. Du moins, je le sens ainsi.

Le vent se lève ce soir, au moment où j'écris ces mots.
Le temps est annoncé perturbé, quand jusque là, Novembre a été magnifiquement beau.






La laitance de ce matin nimbait bel astre sans atténuer sa gloire.
Il faudra quand même s'attendre à essuyer quelques frimas.
Les vaches seront bientôt hivernées à l'étable. L'année dernière, elles l'étaient déjà à cette date.







Zaldi restera seule dans son champ, quand ses copines à cornes resteront à l'étable.

Elle aura toujours la compagnie de mes chiens, toujours prompts à venir la houspiller, un peu trop près de ses sabots souvent.

Elle est gentille, cette jument, mais les aboiements agaçants et les tentatives de morsure sur ses jarrets ne lui plaisent pas, mais alors là, pas du tout !
Je prie pour que Bullou se tienne au large. Txief, lui, est téméraire, mais du bon côté de la clôture, là où il sait ne rien risquer.

Je vous fais le dernier point de mes travaux peintures, puisqu'ils sont maintenant terminés.


















Comment trouvez-vous ma vieille cuisine ?

Fraîche et enjouée, non ?

Elle gagne en lumière, en gaieté. L'effet est un peu inattendu.
L'utilisation des fonds de pots de peinture offre cette fantaisie, audacieuse et amusante.

D'après moi...



Je suis venue tant bien que mal à bout de ce maudit lambris aspirant à lui la substantifique peinture.

J'ai décrété que ça allait comme ça. Il faut bien savoir dire stop, à un moment !

Notez ces petits trous follets : ce sont les nœuds du pin séché, tombés derrière le pan de bois.
Impossible de rattraper ça !
Alors, j'ai laissé en l'état, me disant que ça permet une saine circulation d'air entre le lambris peint et le mur de pierres.
Au travers, les motifs de mes anciens décors, témoins du temps passé, clins d’œil coquins et doucement nostalgiques.

Je ne suis pas mécontente de mon résultat.
Je vais maintenant parfaire l'impression finale en ajustant le sol, et remeubler tout ça. Deux trois cadres naïfs, une jolie lampe d'ambiance, mon petit fauteuil cabriolet, si confortable, et ma pièce sera un havre paisible et serein.

Pour ce soir, il est temps de dormir. Les journées sont courtes, quand je les remplis d'occupations si plaisantes.

Nous arrivons au terme de cette première année de "bloc".

Des choses se mettent en place, elles me paraissent positives et amènent un éclairage agréable de l'avenir à Agorreta.
Je vous éclaircirai tout ça bientôt.

Je vais d'abord peaufiner mes travaux en reprenant quelques meurtrissures extérieures un peu trop ravageuses, sur la façade d'entrée de ce logement si heureusement rénové...

L'appartement était bien assez grand. La ferme le serait presque trop ! Je ne m'en décourage pas pour autant. Je ferai ça par tranches, raisonnablement. Si j'en suis capable !

A bientôt, et que la nuit vous soit douce.

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