lundi 7 août 2017

CAP ESPERANCE CITROUILLES




Bonjour !







Les journées sont bien paisibles, en ce début d'Août.
Point trop de chaud, des ciels pommelés, des pastels mélancoliques. Quelques heures lourdes par moments, où la saison rappelle ses exigences autoritaires, mais sans insister.
Une période calme et tranquille, propice au repos, à la contemplation dolente et méditative.

Mon histoire sinue dans ces entrelacs mollets, avançant comme une nage molle entre deux eaux.
J'en attends des révélations, sans les exiger, moi non plus. J'en imagine des contours flous autour de silhouettes diffuses et fuyantes.
Je ne leur cours pas derrière, ces ombres malicieuses et fugitives. Je les laisse venir vers moi, comme et quand elles le veulent.

Mes espérances sont là comme celles de mon champs de courges : perdues en lianes furtives dans le fouillis d'herbes spectaculaires et envahissantes...











Il se joue ici une petite compétition maison, souvenez-vous.
Mes citrouilles ont subi l'assaut de ce vent torride de début juillet, à un stade végétatif où elles y étaient plus vulnérables que leurs voisines, plus petites.
Du fait, les plants de Berra et de mon frère aîné sont plus beaux, plus verts, plus drus.



Les miens, chiffonnés de ces feuilles calcinées, ont du mal à repartir. Les nouvelles feuilles sont pourtant saines, mais, échaudées par l'épreuve, plus petites.
Au moins, ce n'est pas une mosaïque virale et destructrice !

J'observe ces plants voisins, si verts, aux feuilles si larges : ici, on n'a pas lésiné sur le fumier ! Cependant, je me demande, à voir un apport azoté si manifestement abondant, était-il suffisamment décomposé, ce fumier ? Avait-il eu le temps de bien digérer ses substances, pour les rendre nutritives de façon équilibrée ? Les grosses feuilles, c'est bien joli, mais ça ne garantit pas les fruits...

Vous l'aurez compris, je suis mauvaise perdante, et m'accroche à tout pour nourrir mon espérance de la plus grosse citrouille !

Allez va ! les dés semblent jetés, et ma course perdue.
Mais bon, l'espoir se nourrit, et, jusqu'au bout, il est permis, permis, que dis-je, exigé ! d'y croire.
Si je ne le fais pas moi-même, alors, dites-moi, qui, le fera ?!

Je vous laisse là, espérant de mes courges comme de mon histoire, tant qu'il est permis de le faire.
Novembre est loin encore, et la route longue pour y arriver.
Alors...

Espérons, espérons encore et toujours.
L'espérance nourrit notre quête tout autant que le fruit, peut-être, nourrira notre ventre !

Attendons en confiance, et retrouvons-nous plus tard...

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