lundi 21 mars 2016

LES PARIS SONT LANCES !




Bonjour !






Le petit matin reste indécis, ce dimanche, premier jour de printemps.

J'avais projeté de sortir mes vaches au pré, hier matin. Puis, la pluie de samedi m'a fait ajourner mon projet.
Vous avez suivi mes tergiversations : avant que l'herbe ne soit trop haute, pas trop près des vêlages, suffisamment tôt pour que mes grandes se dégourdissent en vue de l’événement.
Tout un faisceau de critères insubordonnés et difficiles à rendre convergents.







Ma grande Fauvette donnait dernièrement des signes de raideurs, peinant à se lever et à se coucher, un peu incommode sur ses appuis. Une rapide cure d'aspirine me l'avait déliée. Je restais attentive cependant, alarmée de voir ma si belle un tantinet ankylosée, si près du terme de sa délivrance.






Mes trois grandes sont lourdes de leurs petits, maintenant.
Pollita est à terme. Fauvette, inséminée quinze jours après, n'en est plus loin.
Bigoudi, fécondée mi-juillet, vêlera en principe fin avril.

Mes vaches sont jeunes et en bonne santé. Cette étape importante dans leur vie reste à surveiller. Et je surveille.
Pour amener la sortie au pré en douceur, pour remettre les membres en activité après ces mois à l'attache, j'ai libéré tour à tour Polllita et Fauvette, dans ma "stabulation libre",  au fond de la vieille étable. Après quelques pas maladroits de remise en train, elles ont retrouvé grâce et prestance dans leurs mouvements.

Cette première démarche assurée, j'ai ce matin ouvert grand la porte métallique donnant sur le pré. Les trois grandes ont fait calmement leur sortie de printemps, sans précipitation ni désordre.





Galzerdi et Rubita, en génisses follettes, se sont fendues de quelques bonds lourds et vigoureux.
C'est bien de leur âge !
Rubita a même eu la tentation de revisiter le pis renflé de sa mère. A éviter absolument, ça, de vider un pis de vache prête à vêler !
Quelques coups de bâtons sur le front et deux trois jetés de sabots plus tard, elle se montrait raisonnable, et admettait en bonne fille que le temps du lait était bel et bien terminé pour elle.
J'ai quand même à disposition un petit dispositif anti-tête, à installer sur son mufle, si besoin.
Sait-on jamais, avec ces petites !

Tout se passe bien pour le moment. Les vaches paissent, tranquilles. Le soleil se montre, entre deux nuages.
Les premières hirondelles sont même de retour, impeccablement disciplinées sur le calendrier.

Hier, une belle journée montagne sur les hauts de Urdax nous a réunies, avec mes deux amies.
Des paysages larges, paisibles et silencieux. Un beau moment, simple et limpide, comme je les aime.









Notre petite équipée, enthousiaste et turbulente. Des retrouvailles aussi lumineuses que la neige sur les monts arrondis.





Un bien joli dimanche !


Tiens, pour le coup, j'en oubliais mon titre.
Oui, à Agorreta, nous avons nos pronostics, pas hippiques.

Je prédis un vêlage  dans la semaine. Quand mon père le repousse à la fin du mois.
A voir mes grandes si sereines, je me demande si je ne vais pas devoir rendre raison à mon père, encore une fois...

Affaire à suivre, dans les prochains jours !

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