mercredi 1 juillet 2015

FLEUR DE CITROUILLE




Bonjour amis suiveurs de ce "bloc" !

 J'ai commencé ce matin par supprimer sans le vouloir mon article de dimanche dernier !
Quelle maladresse...

Je voulais le corriger. Oui, vous le savez maintenant, je suis un peu spontanée. Certains vous diront, un peu trop !
J'écris, tac tac tac tac tac, et je publie, dans la même envolée, sans prendre le temps de me lire.
Dans ces conditions, évidemment, deux trois erreurs, fautes, et redites, paraissent dans ce premier jet envoyé sitôt que pesé. Vous me pardonnerez.

Ensuite, plus tard, je lis cet article prématuré, et je le corrige.
Ce matin, mercredi, je lisais celui de dimanche. Je m'apprêtais à rectifier une ou autre imperfection.
Et, je ne sais pas par quelle diablerie, j'ai supprimé, au lieu de modifier. Je l'avais laissé en brouillon, me semble-t-il, ou je ne sais quoi. Bien.
Je dois pouvoir récupérer tout ça, me suis-je dit. Toute seule, je ne savais pas comment. J'ai demandé à "Gueguel". Facile, m'a-t-il répondu. Il suffit de...

Et là, ma foi, ce..., présenté comme enfantin, moi, ça m'a résisté. J'ai essayé, plusieurs fois, me disant, voyons, il n'y a pas de raison, ça paraît simple, je dois y arriver. J'ai insisté, me suis énervée dessus. Rien !
Ma petite oreille commençait à sonner une alarme stridente. Là aussi, si vous me suivez un peu, vous le savez, j'ai l'oreille-cigale. 
Si vous ne me suiviez pas, vous êtes toujours à temps de reprendre.
Cette oreille siffle donc, intempestivement, assez fort par moments. Je ne détermine pas la cause de l'enclenchement du phénomène. Il m'arrive de m'endormir dans le presque silence, et de me réveiller, assourdie par ce tintement terriblement obnubilant.

Un facteur est bien établi pourtant : l'énervement accentue la chose.
Je le sais pour l'avoir effectivement constaté. Je sais aussi déterminer quand et pourquoi je suis énervée, la plupart du temps. Je n'ai pas besoin de mon oreille siffleuse pour ça.
Pour tenter de maîtriser le déclenchement malvenu de cette alarme dérangeante, je "mentalise". En gros, je tente de faire entendre raison à cette oreille qui n'en fait qu'à la sienne.  Alors que c'est la mienne, tout de même !
Ca va, lui dis-je, je suis au courant, ce truc là me met les nerfs en pelote. Pas la peine d'y rajouter ton raffut, c'est bien suffisant comme ça.
Rien n'y fait ! Mon oreille tinte de plus belle et ne veut rien entendre ! Juste sonner, comme un diable effréné.
Alors, je laisse tomber, je prends mon mal en patience, et j'espère... la fin des hostilités. Qui finit par arriver !

Revenons à notre histoire.
Je ne sais pas comment c'est pour vous, mais, moi, quand on me traite implicitement d'imbécile, ça ne ma plaît pas. Là, "Gueguel", sans le dire ouvertement, me mettait cruellement le doigt sur mes incompétences en matière informatique.
Je ne suis pas spécialement attachée à revendiquer une habileté particulière en ce domaine tout mécanique. Tout de même, je me trouvais bien bête, de ne pas pouvoir exécuter une tâche annoncée simplette. 
Et plus bête encore, d'avoir d'un clic maladroit effacé mon propre texte.
Pas qu'il soit précieux ou très manquant. Je n'ai pas cette prétention. Mais je les aime bien, moi, mes textes. Et j'aime les retrouver. J'étais très fière d'avoir eu l'idée de confier à Gueguel tous mes petits secrets de Polichinelle, histoire de ne plus jamais les égarer. Et ne voilà-t-il pas que je les fais disparaître toute seule ! Non, vraiment...

Enfin, ainsi est-ce. 
Pour ne pas aggraver cet agacement et l'acouphène conséquent, j'ai été sarcler la betterave, laissant là "Gueguel" goguenard et autres contrariétés.
L'opération a parfaitement réussi. Je suis revenue apaisée par ce travail bien mené. le sifflement dans mon oreille avait diminué d'intensité. Un peu plus, et il deviendrait amical... presque !

Je n'ai qu'à reprendre tout ça, après tout. Les photos prises dimanche me sont encore accessibles. Et, pour le reste, j'improviserai une vue d'aujourd'hui. Ca peut-être bien aussi.

Ces deux derniers jours, j'étais à la jardinerie, pour l'inventaire annuel. Chaleur vive, et chiffres taquins.

Nous en sommes venus à bout, assez satisfaits, même, de nous. Toujours une bonne chose, ça, de remettre les comptes bien à plat, n'est-ce pas ?

Revenons à dimanche :





Le soleil se levait radieux, dimanche, comme tous ces jours derniers.
Une rosée perlée scintillait sur la prairie.

Les nuées de jeunes hirondelles, sorties des nids dans la semaine, traversaient lestement le ciel limpide.
Les parents couvent déjà leur seconde nichée.


Les quotidiens du matin bouclés, je faisais mon rituel tour du jardin :





Le champ de courges couvre maintenant bien la terre.
C'est une opulence de larges feuilles bien vertes.
La végétation n'accuse pas encore le coup  du manque d'eau.
Si les journées s'embrasent comme celle d'hier, et s'il ne pleut pas très vite, ce sera une toute autre histoire.
Ce terrain caillouteux a l'avantage de restituer de l'humidité par un phénomène de condensation autour des pierres gorgées de chaleur diurne. La différence de température entre ces nombreux cailloux et la terre génère une buée rafraîchissante. Mais ça ne remplacera jamais une douce et bonne averse, il ne faut pas rêver !







Les plants fleurissent. 
Il va leur falloir de l'eau, très vite.



Les fruits se forment derrière les fleurs jaune d'or.

Leur quantité est déjà déterminée.
Leur grosseur dépend par contre des pluies à venir...

Une bonne ondée serait providentielle, à ce stade.

On ne peut qu'espérer.
Alors... espérons !

Une petite entrée maritime rafraîchit l'atmosphère aujourd'hui. Qui sait, ce soir, peut-être, un petit crépitement plein de promesses fertiles ?
Prions...







Cette fleur est celle de la graine issue de ma citrouille phénoménale de l'été dernier.















Cette citrouille remisée au fond de l'étable.
La vache Pintta-Mona l'avait égratignée, sans réussir à entamer sa peau épaisse.

Là encore, reportez-vous plus haut...









Ce "bloc" est un peu dru maintenant. Mes références à d'autres articles difficiles à repérer.
Les nouvelles d'Agorreta ont démarré en Décembre 2014. 
Je veux faire avec vous le tour d'une année à la ferme. 
Une année toute banale et insignifiante, sans doute. Et pourtant, de tous ces moments couchés ici, chacun est particulier et important, pour moi.
Il n'y a pas de fil conducteur dans ces pages. Le temps passe sans se soucier d'écrire un scénario construit académiquement. 
Et je veux ici retracer ce parcours chaotique et bigarré. 
Pour lire plus tard ce que je vis là, tel que je le vis. Sans romancer ces petits divers modestes mais essentiels.

Je referme cette parenthèse justificative, qui ne justifie rien !

Pour en finir avec le tour de mes petites cultures fourragères, voyons mes trois générations de betteraves :






Cahin-caha, les rangs se dessinent.
Je surveille, les pucerons guettent, et la mauvaise herbe s'insinue.

Ah, ah ! C'est une lutte de tous les jours. 
Une saine activité, au grand soleil, en harmonie avec ces paysages qui sont ma famille.
Là aussi, la pluie est espérée...








Les derniers foins ont été rentrés cette semaine.
Tous ces jours, clairs, ventés, secs, ont permis d'engranger un fourrage de très bonne qualité.

Au moins, mes vaches auront-elles de quoi manger !

Si mes courges et mes betteraves se dessèchent sur pied, et bien, Olivier ramènera des carottes des Landes, comme en 2013.
Il y a souvent un plan B...



Ne soyons pas pessimistes avant l'heure. Pour le moment, tout est encore jouable.

Pour ma vigne vierge en fin de course, pourtant, les dés paraissent jetés :





Le mur végétal épais et luxuriant se mite et jaunit lamentablement.

Quel dommage !

On ne va pas contre la nature des choses...
Ma vieille liane est mourante, semblerait. Elle nous quitte, à petits pas, mais sûrement.
La force de vie s'essouffle, et nous n'y pouvons rien.







A ses côtés, pour prendre le relais, j'ai planté une ipomée.
Petite ipomée fragile et presque ridicule.
Je lui fais confiance, elle ne se laissera pas décourager par l'ampleur de la tâche à mener.
L'année prochaine nous devrions avoir une éclatante floraison bleue, sur notre vieil hangar rouillé.
Du moins, ainsi l'imagine mon espérance béate...

Elorri de la jardinerie m'a confié cette petite liane têtue. Si elle lui a transmis un peu de son bon sens et de sa grâce, je ne devrais pas être déçue.
Nous verrons bien, ensemble, si la vie nous est prêtée jusque là.





L'espérance nourrie dans l'humilité tient son homme debout. Le maître d'Agorreta le sait bien. Il se promène, nonchalant et paisible, dans le soleil du matin, heureux et reconnaissant pour cette encore nouvelle journée, espérée, et offerte en grâce par un sort ami.



Espérez, mes amis, espérez vous aussi, la pluie, l'amour, la chance.

Le sain espoir n'a jamais compromis une réussite, ni offensé le destin.

Espérez, nourrissez en vous cette belle lumière et  ne la perdez pas de vue.
Elle est votre meilleure alliée.


Je vous laisse ici, en espérant de mon côté être moins maladroite à l'avenir...

Ce petit décalage temporel me permet en plus de vous annoncer une bonne nouvelle :





Ma belle et grande Pollita n'a pas manifesté de chaleurs, trois semaines tout juste après son insémination, début juin.
Elle sera mère, si tout va bien, pour la deuxième fois, en mars de l'année prochaine.

Là encore, je crois et j'espère, en veillant à cultiver les meilleures conditions autour de cette promesse.

Vous voyez, finalement, ma maladresse, elle a du bon ! Comme quoi...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire