lundi 13 juillet 2015

BIGOUDI EST PAISIBLE.





Bonjour à vous tous !









Première préoccupation de ce petit jour, veille de 14 juillet, l'attitude de Bigoudi.
Il nous faut savoir si son insémination, il y a trois semaines, a porté son fruit.
La bête paraît calme, pas du tout agitée de pulsions hormonales. Les jours précédents ont été de la même veine.
Raisonnablement, on peut déduire que Bigoudi est "pleine".
Si rien ne vient contrer la marche naturelle d'ici là, elle nous fera son deuxième veau au printemps prochain,  en décalage d'une dizaine de jours avec Pollita.
En perspective, une paire comme celle que forme Galzerdi et Rubita aujourd'hui :







Jolie projection, n'est-ce pas ?

Positive et réjouissante à souhait...

Nous n'y sommes pas tout à fait, c'est sûr, mais le départ est lancé en ce sens.
Il sera toujours temps de perdre nos illusions durant le fil de l'histoire, pas avant !










La potentialité maternelle de Fauvette reste en suspens.

Une autre vigilance de quelques jours sur la fin du mois, pour être fixés, en principe.

Trois sur trois, ce serait parfait !
A voir...










Encore et toujours ces cieux clairs.
Toujours pas de pluie à l'horizon.


La végétation espère et attend.
Selon l'adage, un binage vaut deux arrosages.
Alors, je bine, frénétiquement !










Remarquez, les mauvaises herbes sont à la même enseigne que tout le monde : elles souffrent de la pénurie hydrique :






L'amarante se ploie sous une panicule poussiéreuse et en berne.




Le datura conquérant culmine à cinquante centimètres quand il en fait plus du double en saison normale.





Le chénopode au cœur argenté, pourtant un coriace, celui-ci, n'est pas plus arrogant.


Même notre petite morelle exhibe une minuscule floraison misérable :






C'est une consolation de voir la frustration universellement partagée.
Ca n'amène rien de mieux aux cultures, mais ça évite d'ajouter l'envie stérile au dépit légitime, n'est-ce pas ?






D'ores et déjà, la mise en oeuvre du plan B pour mes fourrages hivernaux est activée.
Sur la parcelle destinée au repos régénérant cette année, je vais devoir ensemencer en navets, pour en avoir une quantité suffisante à pallier le manque maintenant prévisible de betteraves et de courges.

Mon frère a passé son redoutable Girobroyor là dessus. A la première bonne pluie, nous allons envoyer la charrue, pour labourer tout ça, et remettre en culture.
Pour le moment, la terre est trop dure pour pouvoir être travaillée. 

Ma mini-meute adore fouiller la couche de résidus végétaux broyés :








Lola Txief et Pittibul s'en donnent à cœur joie.

Ils arpentent la plaine, (hum, petite plaine, quand même !), hument et fouillent.

Le premier qui a trouvé rameute les deux autres, ils soufflent dans les galeries mises à jour, et sautent sur les campagnols affolés qui en surgissent.

Ca les tient, plusieurs jours, le temps de la repousse, qui remet les petits rongeurs mieux à l'abri.





Ils ramènent fièrement leurs prises au maître de maison.

La cour devant la ferme devient une exposition des trophées de chasse.

Il nous faut attendre pour nous débarrasser des petits cadavres que la mini-meute soit repartie.

Ils seraient très vexés, ces chiens, de voir leurs précieuses offrandes jetées sans plus de considération !



Il faut tenir compte des susceptibilités de chacun, si possible.
Et, à Agorreta, celles des bêtes sont presque davantage épargnées que celle des gens...

Quel monde curieux, n'est-ce pas ?



Je dois aujourd'hui, entre deux, tâcher de trouver un moyen de décoincer un fourgon mal engagé dans un chemin creux.
Hier soir, à la presque nuit tombée, une équipe de jeunes est venue à la ferme demander assistance.
Quand ils ont vu mon habileté toute relative à manœuvrer  avec le tracteur,  ils ont très vite décrété que, finalement, sans douter du tout de mes compétences, et en me remerciant chaudement de m'être ainsi impliquée, ils préféraient attendre mes frères et leur meilleure maîtrise technique, quitte à différer l'opération au lendemain.
Certes, ils y ont mis les formes, mais j'ai bien senti ma susceptibilité, à moi, un peu froissée...

Que voulez-vous,  il faut les comprendre, ces petits jeunes, ils n'ont pas envie de voir leur fourgon plié en accordéon au bout de ma fourche !

Bah, ma bonne volonté a été reconnue. Et mon adresse mécanique est depuis si longtemps controversée ! 
Je ferais mieux de renoncer à essayer. Mais, vous me connaissez...

Pardonnez-moi, comme je leur ai pardonné, et passez une belle fête de 14 juillet !


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