mardi 30 mai 2017

ACTUALITES EN IMAGES




Bonjour !

Ce matin, quelques images du jour :





Enfin, celle-ci, c'était hier soir !
Le soleil ne se lève pas sur le Jaïzkibel, non, non, non...
Les choses sont restées à leur juste place, ne vous en faites pas !!




Ce matin, il se faisait oublier, ce grand soleil impérieux.
C'est moins spectaculaire, comme vue, Mère-Rhune chapeautée de nuages, peut-être, mais tellement reposant après ces journées trop ardentes, n'est-ce pas ?






Au potager, mes petites plantations respirent d'aise et de fraîcheur.
Les dispositifs anti-oiseaux sont mis en place : on le sait, l'adversité est partout, en ce bas-monde. Il faut veiller !
Quelques vers gris souterrains se sont attaqué aux collets de mes plantules de laitues.
L'expérience en aura sacrifié quelques unes, mais les autres, aguerries d'avoir senti passer si près la lame de l'épée, ne s'en montreront que plus vaillantes.
Les traumatismes de nos jeunes années peuvent être une chance, quand on apprend à les surmonter...





Les poiriers croulent sous les promesses de fruits.
Emportés par leur orgueil, ils risquent  la brisure des branches trop ployées.
Là encore, il va falloir modérer : éclaircir, ou étayer. Veiller, toujours...
Pallier la démesure et préserver des excès !
J'ai appris à faire, juste à temps, je l'espère.









Dans le poulailler d'Agorreta, le spectacle de nos vies humaines s'illustre en plumes.
Vous vous souvenez de ma poule placide isolée pour la préserver des attaques sanguinaires de ses jeunes colocataires.
Je l'ai remise en société, depuis peu, et tout semble se passer bien.
Par contre,  la grise, emportée par un imaginaire passionné, est devenue glousse. Je n'ai pas de coq. Il ne peut pas y avoir de poussins. Agorreta reste Agorreta, pas Lourdes : il n'y aura pas de miracle, ici...

Les œufs à couver, elle les a inventés dans son cervelet outragé.
Elle reste là, à longueur de journées, oubliant presque de se nourrir, obsédée à la tâche.
Je la fait descendre, doucement, quand je viens le matin les nourrir, et le soir ramasser les œufs, bien réels, ceux-là, pondus par les quatre autres, plus raisonnables, elles.
Elle glougloute sa colère, mais va picorer quand-même. La volaille est une bête, elle n'oublie jamais tout à fait l'instinct de survie...

Un autre instinct en image, c'est ma mini-meute aux aguets. Ils voudraient bien croquer une poule, un moineau ou une tourterelle sauvage.  Assouvir cet atavisme de fauve chassant pour se nourrir, quand eux, ils ont tout à portée.
Je vous l'ai dit, ma Bullou est capable de braver tous les dangers, quand elle pourchasse un oiseau. Elle, pourtant si poltronne !

Je vous le répète, nos passions nous portent haut,  au delà de nous-mêmes, mais trop loin, parfois.





Ma Bigoudi et ses filles, elles, ruminent placidement dans leur aire au fond de l'étable.
Elles se couchent au sec, grappillent le foin dans les râteliers, avant d'aller brouter dans le pré.
Au soir, je les rentre et leur distribue une ration gourmande à leur place, dans la vieille étable, pour leur garder en tête leur place d'hiver.

Cette routine parfaitement rôdée maintenant les satisfait pleinement.
Loin des turbulences de l'année dernière, elles vivent leur vie paisible de vaches tranquilles.

Les regarder me fait du bien.
Leurs mouvements lents, leurs flancs longs et leurs regards sereins tempèrent en moi les ondes d'un tempérament parfois trop vif.
Je vous l'avais prédit : Bigoudi, c'est un baromètre fiable, et un médicament sain.

Je développerai ces observations attentives, une autre fois.

A plus tard !

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