dimanche 26 février 2017

LE BAROMÈTRE BIGOUDI




Bonjour !

Alors, je ne sais pas ce qui se passe au juste dans cette mécanique Gegel.
Il paraît y avoir un grippage quelconque : les images mettent une éternité à arriver, les rubriques semblent perdues dans un lointain d'où elles répondent difficilement à l'appel.
Une saleté ordinaire a du venir polluer le système.
Je ne suis toujours pas experte en informatique. Et toujours aussi récalcitrante à me rendre en ville, dans une officine spécialisée dans la chose.
Pour le moment, nous nous contenterons d'une activité plus écrite, et sporadique, en attendant un dénouement possiblement favorable.

Je reviens à ma décision de mesurer mon évolution personnelle à l'aulne de mes vaches.
Pourquoi ? pourriez-vous me demander. Ou pas...
Et pourquoi pas !

N'étant plus dans la trajectoire négative d'une réaction défensive, je vais tâcher de vous expliciter le pourquoi, plutôt que d'en rester à ce sec et plat pourquoi pas.

Les grilles de mesure ne manquent pas, dans notre vaste monde.
Les instituts, organismes et autres pullulent dans ce domaine.
C'est d'ailleurs une curiosité, cette propension moderne à évaluer, estimer, sonder, pour essayer de prédire, comprendre et anticiper.
Un indice d'une inquiétude montante, d'après moi, puisque on se demande quand on appréhende, n'est-ce pas ?
Celui qui vit totalement serein ne se demande pas. Celui-là, il vit, tranquille, le moment présent, sans se perdre dans des tentatives de projections d'un futur qu'il voudrait maîtriser avant qu'il n'advienne.
La sagesse voudrait que nous soyons capables de vivre pleinement ce présent, au lieu de nous le gâcher en ayant peur du futur.
Simplement, sages, nous le sommes assez peu, pour la plupart d'entre nous...

Je suis de ces inquiets qui cherchent beaucoup à anticiper. Tant et si bien que je dépense une grande énergie à envisager les possibles à venir, à mettre en place des stratégies censées parer les éventuelles déconvenues.
Pour au final me rendre compte de l'ineptie de mes scénarios,  quand la vie se charge de me faire un coquin pied de nez en me prenant totalement de court.
Bah ! dans la visée de ma nouvelle trajectoire, j'essaie aussi d'éviter ce piège là.
Je vous le dis, avec tout ça, je ne suis pas sans travail !

Revenons à notre baromètre.
Il s'agit ici non pas d'essayer d'évaluer l'avenir, mais bien de prendre la juste mesure d'un passé récent, et, je l'espère, riche d'enseignements profitables pour la suite.

A l'égal des échelles de Richter, des Ipso et autres instruments analogues, je préfère mon baromètre Bigoudi.
Bigoudi, ma vache, si vous me suivez un peu.
En d'autres temps, je vous l'aurais montrée, mais là, ce serait trop long. Remontez en arrière, si vous le voulez.

La vache est une bête placide, de nature. Je vous le disais il y a peu, la vache est un reflet paisible sur un lac tranquille. Ou quelque chose dans ce goût là.
Il y a certes des vaches nerveuses. J'en ai eues. La grand mère de Rubita était une vraie névrosée, par exemple. Une histoire de jeunesse tourmentée, sans doute...
Rubita elle-même, née à Agorreta et élevée ici, reste une bête inquiète, de ses gènes sûrement.

Je retrouverais facilement l'historique des vaches d'Agorreta sur ces deux dernières décennies.
Si les lépreux sont passés à Agorreta sans laisser grande trace, les vaches, elles, sont répertoriées scrupuleusement, et nos registres bovins tiennent le récit de leurs parcours.
Je ne suis pas une ardue de la recherche besogneuse, et, surtout, je n'en vois pas l'intérêt dans mon affaire.

Plus modestement, je vais remonter à l'arrivée de Bigoudi, mon instrument de mesure arbitraire, mais tout aussi fiable qu'un autre, à mes yeux orientés.



C'était en 2012, il y a maintenant cinq ans, et ce laps de temps me paraît suffisant pour réaliser une étude de qualité.

Le champ de mon investigation ainsi délimité, je vous laisse là pour aujourd'hui.
Le soleil est bon, en cette saison, et ce mois de février déroule des jours bien agréables.

Profitons-en, sans nous demander ce que sera la suite, puisque de toute façon, nous n'y pourrons pas changer grand chose !

Bon dimanche à tous, et à bientôt !


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