lundi 13 février 2017

LA VIE SUIT SON COURS




Bonjour !

Je vous retrouve aujourd'hui pour une rubrique images :







Février se montre amical jusqu'ici.
A peine une tempête de saison la fin de la première semaine, et les jours coulent maintenant en douceur.
A croire que l'hiver a décidé comme moi de cultiver la bienveillance.






Au potager, les salades frisées et les pois n'ont pas aimé les petites gelées de janvier. 
Le reste, plus rustique, continue de vivre sa vie sans manières.
Zaldi profite de la compagnie de deux petites génisses. Les bêtes aussi goûtent la bonne société.








A l'étable,  Bigoudi et ses filles croissent et embellissent.
Si vous me suivez attentivement, vous savez que la rousse Rubita est la demi-sœur de Galzerdi-Beltza. Pas la fille de Bigoudi. Je simplifie par commodité, comme j'ai décidé de le faire maintenant.



Dans les rations alimentaires, il y a maintenant de la betterave. Les citrouilles sont terminées. Le navet étiolé par le dépérissement manque. Vous vous rappelez, là aussi si vous me suivez, comment mon père avait aggravé mon légitime dépit à la vue de mon joli carré de navets desséché, en se désolant de ma maladresse, puisqu'il en tenait pour un désherbage accidentel, cause évidente d'après lui de cette désolation.
Pas de navets frais à distribuer cette année, donc.
Pour le coup, avant la mise à l'herbe prochaine, j'introduis avec le granulé de luzerne un peu de complément minéralisé en magnésium, pour amener en douceur la transition vers une alimentation à l'herbe fraîche.
D'accord, mon petit élevage est maintenant un loisir à plaisir, mais tout de même, un peu de technique m'est resté !




Un semblant de paix est revenu dans le poulailler. La vieille poule placide s’ennuyait, isolée. Je l'ai réintégrée à sa fratrie, en surveillant une éventuelle reprise de picages. Pour le moment, ça paraît aller.





Mon vieux père profite de la douceur des jours pour se promener sur le chemin.
Sa silhouette noire se confond avec celles des chênes nus.
L'homme se fond dans son paysage.
L'homme se fond dans son histoire, auprès des bêtes, toujours.

Une sale rhume l'a un peu taquiné, gentiment, encore.
Il est maintenant tout à fait bien remis, et prend chaque jour à la suite de l'autre, sagement.






Le mimosa d'Erreka est en fleurs.

La vie suit son cours, à Agorreta comme ailleurs.
Un cours paisible, à peine égratigné par nos inquiétudes humaines.
Comme nous devrions tâcher de l'être nous mêmes, essayant de suivre nos désirs sans trop écouter nos peurs.

Une ligne de conduite que je tâche de tenir, ferme.

Bonne fête des amoureux à vous tous. Là aussi, suivez vos désirs et écartez vos peurs !
A une autre fois, et portez-vous bien !

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