mercredi 13 avril 2016

APRES LA 200ème



Suiveurs des nouvelles d'Agorreta, bonjour !

L'article d'aujourd'hui n'en est pas un.
Il vient juste clôturer cette série d'une année et demie maintenant.

Sans grand préavis, ni grand sens, c'est vrai.
Comme une vie s'anime, ou se perd, parfois. 
La recherche d'une justification, d'une signification, entretenue comme une illusion pour ne pas céder sous le poids d'une vaste supercherie, me laisse maintenant désemparée.

Je vis en ce moment ce temps d'attente, un peu morne, d'une lecture ennuyeuse et plate.
Ce temps où la perspective s'efface, où l’immobilisme s'installe.

Le moment n'a pas grand chose à y voir.
Le démarrage des activités en extérieur devrait plutôt me rendre tonique et enthousiaste.
Mon modeste élevage, avec ces micro-évènements chaotiques et désordonnés, cette année, demande cette phase d'adaptation, d'attente, dont je ne suis pas la meilleure actrice.

J'ai initié et nourri ce "bloc" dans un sentiment d'imminence, d'urgence, presque. Quelque chose se profilait, j'avais cette impression. J'ai longtemps imaginé pressentir la mort de mon père. Dieu merci, ce brave homme se porte aujourd'hui comme un charme, et mes pressentiments peuvent aller se rhabiller en déconfiture...

Je ne pense pas être orgueilleuse au point d'être investie par le dépit de m'être trompée ! Il y a des limites à mes défauts, tout de même...

Non, je crois juste être arrivée à un point où il me faut laisser venir à moi les choses, sans essayer de les devancer.
Je dois accepter cette période attentiste et passive. L'accueillir comme nécessaire et légitime.
Comme ce n'est pas trop dans mon tempérament, la mécanique regimbe, et le fait sentir, évidemment !

Je n'ai pas envie de m'appesantir sur ce malaise que j'espère passager.
J'ai déjà connu de ces phases vaseuses, sans autre intérêt que celui d'apprendre qu'elles sont passages, et non impasses. Jusqu'ici, du moins l'ont-elles toujours été... 

Je vous ai beaucoup entretenus de moi, d'Agorreta.
J'espère ne pas vous avoir lassés.
Votre intérêt me rendait "intéressante" à mes propres yeux. Je dois vous remercier de ce sentiment ma foi bien agréable !

Maintenant, nous allons marquer une de ces petites pauses reconstituantes dont j'ai parfois besoin.

Une ou autre actualité me ramènera vers vous, sporadiquement, je pense. 
Ou alors,  je reviendrai, plus tard, au début d'une nouvelle courbe pressentie, à tort ou à raison.

Je vous laisse ici, pour le moment.
Je vais tâcher de prendre patience au mieux.
D'assurer mon rôle du lieu et du moment, autant que j'en suis capable.

Ceci paraît une foucade. C'en est peut-être une.
Je suis un peu fantasque et vite excessive dans mes résolutions.

Merci encore de votre fidélité. A bientôt peut-être, sans doute...





1 commentaire:

  1. Tu as raison, un peu de repos aussi pour tes lecteurs qui pour certains comme moi doivent reprendre les activités extérieures (jardin ,travaux, etc )et qui le soir ont besoin de plus de sommeil pour récupérer de ces plus longues et fatigantes journées.
    Merci pour toutes ces heures d'Agoretta que je vis par procuration étant loin du pays et qui ont égayées mes longues soirées d'hiver .
    A très bientôt j'espère
    Bénãt

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