Bonjour à tous !
Je suis partie dans cette petite aventure rétrospective comme sur une piste.
Je mène une enquête. L'affaire n'est certes pas criminelle ! Mon Dieu, non !
Elle est pour moi importante.
Je pars à la recherche de moi-même. Pour mieux faire connaissance.
Vous me direz, après plus d'un demi-siècle, il serait temps, non, de se connaître, si l'on doit se connaître jamais ?!
Et bien, à mon humble avis, ne se connaître jamais, c'est un risque sérieux, dans une vie.
Un risque que je ne veux pas courir si je peux éviter de le faire.
Je prends la chance, oui, la chance, de m'apprendre. Et d'apprendre les autres à travers moi.
Moi, ce prisme particulier et pourtant si commun de notre belle humanité à tous.
Je vous ai habitués à mes prospections élargies.
Le monde animal et végétal, le minéral, même, m'inspirent des rapprochements. Oiseux, peut-être, mais peut-être pas tant que ça...
Encore une fois, je prends la chance, là où elle peut se présenter, sans prendre le risque, oui, c'en est un, de laisser passer un indice précieux, aussi insignifiant puisse-t-il paraître.
La trouée est parfois fugace, vers la lumière. Il faut l'accueillir avec délicatesse, comme la chose fragile qui disparaît vite.
Mon potager de Lafitte peut sembler peu de chose.
Mon potager d'Agorreta n'est pas plus remarquable.
Moi, ces petits potagers, j'y trouve pourtant presque tout...
Allez, reprenons le cours de notre histoire, en entamant cette année 2015.
L'année du paradoxe. Celle où les hétéroclites se heurtent, comme dans ce ciel tourmenté.
Cet article
avait été rédigé le 17 janvier mais malheureusement il ne vous est lisible
qu'aujourd'hui!
Amis du potager au naturel de Lafitte, Bonjour !
En ce mois de
janvier, l'actualité au potager est calme.
Nous attendons
des jours meilleurs pour pouvoir recommencer à travailler notre terre.
Là, tout est
détrempé. Il ne faut pas y toucher.
Nous vous avions
montré notre potager au mois de novembre.
Il ressemblait à
ce qu'il aurait du être en mars d'une année normale.
Souvenez-vous,
cet automne, ces journées chaudes et lumineuses.
Nous avons bien
fait d'engranger toutes ces bonnes sensations. Par ces temps gris et froids,
nous reste le réconfort du souvenir...
Vous aviez vu
les plantules déjà bien poussées. L'ail et l'oignon s'étiraient à vingt
centimètres de hauteur. Le pois montait hardiment à l'assaut du filet. La fève
s'épanouissait, drue et vigoureuse.
Nous évoquions
bien la possibilité d'un hiver rigoureux, et les méfaits éventuels sur nos
cultures trop tôt démarrées.
Il n'a pas fait
de grosses gelées pour le moment.
Mais, tout de
même, les quelques matinées autour des zéro degrés, ont suffi à annihiler la
superbe des impertinents inconscients.
Quelques têtes
de fèves ont ployé. Les dernières pousses n'ont pas supporté le petit vent de
noroît. Elles ont lamentablement baissé le front, pliant la tige au point de
casser le circuit de sève vital.
La plante n'a
pas gelé. Mais la tête pliée ne se redressera pas. Pour le coup,
l’inflorescence ne se développera pas sur cette tige abîmée.
Et la récolte
sera amoindrie d'autant !
Nous le savions,
nous le disions, mais bon, nous avions quand même tenté le coup.
Que voulez-vous,
la sagesse du bon jardinier qui sait attendre son heure nous a manqué.
Si l'hiver avait
été plus clément, nous aurions transformé avec succès notre essai.
C'est bien
connu, avec des si...
Bah, qu'importe,
qui ne tente rien n'a rien ! Tout n'est pas perdu. Salement compromis
seulement.
A la jardinerie,
nous avons cette semaine reçu les bulbes et plants pour le printemps.
Vous allez
pouvoir venir vous approvisionner en pommes-de terre, ail, oignon, échalotes.
Le pois et la
fève sont à prévoir aussi.
Dès que votre
terrain aura ressuyé, vous pourrez bêcher, amender, planter et semer.
Pensez aussi à préparer
un châssis pour vos semis délicats et sensibles au froid.
Vous pouvez très
bien semer vos graines de tomates et piments dès à présent. A condition de le
faire dans un endroit suffisamment chaud.
Les températures
minimales ne doivent pas descendre en dessous des quinze degrés pour que vos
graines lèvent.
Pourquoi ne pas
poser vos caisses de semis sur le rebord intérieur d'une fenêtre ensoleillée ?
Ou encore, comme
le fait notre collègue Anthony, sur un aquarium en eau tiède ?
Le tout est que
le terreau dans lequel vous aurez semé vos graines soit maintenu suffisamment
chaud et humide.
Votre potager
est en dormance.
Respectez ce
temps de repos. Et profitez-en pour bien calculer les rotations de vos futures
planches de culture.
A la jardinerie,
puisque les plantations de début de printemps sont déjà en place, nous avons
juste complété par quelques pieds de Vitelotte. Rien n'est encore sorti.
Sur le terrain
disponible, nous tenterons les nouvelles variétés de pommes-de-terre reçues
cette semaine : Linzer Delikatess, Dolreine, et Prim Lady.
Vous le savez, à
la Jardinerie lafitte, si nous sommes toujours là après un quart de siècle à
vos côtés, c'est bien que nous avons su prendre les opportunités des nouveautés
!
Suivez-nous et
soyez vous aussi précurseurs dans votre potager.
A bientôt et
portez-vous bien !
Un temps de pause, un repos réparateur.
Des projets d'avenir, et la croyance ferme de l'énergie vitale inépuisable.
La fameuse arrogance, sans doute. Ou, l'élan de vie, indéracinable et têtu :
Je vous retrouve pour la suite bientôt.
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