Et fin, donc, pour 2014 :
APRES L HIVER VIENDRA LE PRINTEMPS
Oups... il semblerait que notre article du mois d'octobre ne soit pas paru...
Chronique du 02 octobre 2014
Un
mois encore a passé. La fin d’été a été chaude. Il a fallu attendre septembre
pour subir une période de sécheresse et connaître des températures vraiment
estivales.
A notre dernière chronique, nous espérions
déguster notre melon rescapé sur une terrasse ensoleillée. Alors, la terrasse
ensoleillée, oui, nous l’avons eue. Mais le melon savoureux à déguster, pas du
tout ! Pourtant les fruits avaient bien grossi. Ils s’arrondissaient joliment,
les côtes se formaient bien. Souvenez-vous, nous l’avions repiqué un peu tard,
ce plant de melon. Il venait remplacer le Diego qui avait séché en ce printemps
trop froid pour lui. Pour le coup, la maturation n’était pas optimale. Le fruit
se détachait de la tige mais la chair n’en était pas aboutie tout à fait… Nous
avons raclé une matière aqueuse et fade, un peu comme si nous nous attaquions à
une betterave fourragère. Ou à un morceau de polystyrène expansé… Rien de très
gouteux, quoi ! Bon, nous avons fait l’impasse et avons proposé l’ensemble
de la récolte aux poules de la jardinerie. Elles ont picoré les quartiers de
melon, plus par désœuvrement que par goût d’ailleurs.
En dehors de cette déconvenue, nous avons par
contre eu la joie de tirer de terre de belles carottes, longues et fortes. Les
poireaux repiqués vivent leur vie. Il faut être patient avec le poireau. Ce
n’est pas un légume qui s’improvise. Entre le moment du repiquage, de la
reprise, la formation des fûts sous terre, il se passe du temps, beaucoup de
temps. Et le désherbage doit être minutieux tout ce temps là, entre les plants
rapprochés. Et oui, le poireau se vend cher, mais l’on comprend pourquoi quand
on en a cultivé une plate-bande !
Le chou, voilà une plante de bonne
composition. Vite poussé, largement déployé, il couvre vite le terrain et ne
demande pas beaucoup de soin. Mis à part la surveillance des chenilles voraces
qui ont vite fait de le ramener à un squelette pathétique ! Le stade
vulnérable à l’attaque passé, quand les feuilles durcissent, il reste ensuite
en place tout l’hiver s’il le faut, emperlé des rosées automnales comme nous en
avons ces jours-ci. Les gouttelettes rondes scintillent sur les feuilles
charnues aux premiers rayons de soleil du matin, avant de rouler vers le cœur
de la plante quand la température monte.
Cette semaine, nous avons récolté nos
haricots secs. Vous avez vu les lianes grimper le long du laurier-sauce en
tige. Nous leur avions pourtant mis à disposition des plants de maïs sensés servir
de tuteurs. Evidemment, ça ne leur a pas suffi. Le plant de haricot le plus
vigoureux s’est lancé à l’assaut des trois mètres du laurier, et l’a entortillé
proprement. De longues cosses se sont formées, généreuses et nombreuses.
Dimanche dernier, nous en avons cueilli un seau de sèches. Il en reste quelques
unes d’encore vertes.
Pour bien conserver le haricot, il faut le
récolter sec. Le travail d’écossage sera facilité par une exposition des cosses
au grand soleil. Bien étendues sur un linge, elles deviendront craquantes et
s’ouvriront pratiquement toutes seules. On peut aussi rabattre le linge et le
nouer en baluchon, avant de frapper dessus à grands coups de bâton. En pensant
à quelque contrariété d’actualité… A l’ouverture du baluchon, la plupart des
cosses seront ouvertes et il n’y aura plus qu’à trier les grains.
Pour dépoussiérer les haricots, une technique
très éprouvée, consiste à les transvaser d’une bassine tenue à bouts de bras à
une autre, posée au sol, par un jour légèrement venté, de façon à laisser le
courant d’air emporter les fétus de cosses broyées et les séparer ainsi des
grains plus lourds. Le bruit de la chute des haricots sur le métal de la
bassine est en soi une gratification du travail antérieur, le signal tangible
de la richesse d’une récolte bien méritée.
Plus simplement, on peut remiser les haricots
dans le congélateur… C’est moins bucolique, mais peut-être plus pratique…
Au potager de la jardinerie, nous allons
préparer maintenant nos plates-bandes pour planter ail, échalotes et oignons,
et semer pois et fèves. En prévision du printemps ! Déjà…
A notre prochaine chronique, je vous parlerai
de la récolte et de la conservation des citrouilles.
D’ici là, portez-vous bien et
ensoleillez-vous au maximum pour bien passer l’hiver.
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