vendredi 5 février 2016

CHEMIN DES CRÊTES : DÉBUT 2004




Bonjour tout le monde !





Un de ces matins purs encore sur Agorreta.








La baie sort doucement de la nuit.
Elle s'apprête avec reconnaissance à accueillir une de ces journées splendides et bienfaisantes.

















Le maître des lieux attend la montée su soleil.

Dans la vieille cuisine, près du poêle ronronnant, il fait bien bon...












Un moment plus tard, lui, l'ancien vénérable, et Lola, la doyenne de la mini-meute d'Agorreta, savourent côte à côte la chaleur amicale du franc soleil d'hiver.

Un bienfait, un de plus, donné en grâce...








Chemin des Crêtes, en ce début d'année 2004, une certaine fatigue mettait certains de nos combattants à terre.






Le frérot aîné, particulièrement, accusait le coup.
Son cœur trop sollicité par les tensions et émotions de l'année précédente, faisait des siennes.
Quelques crises de tachycardie  alarmaient notre petit noyau guerrier.








J'avais brandi le drapeau blanc.
Je demandais une halte dans les hostilités.

Le trafic d'activité était de toute façon réduit.
Nous pouvions faire une pause, histoire de faire retomber la pression.

Nous décidâmes de continuer les apports de terre sur la parcelle, avec le seul camion "maison".

Les voisins, assagis eux aussi et sûrement soulagés de ne plus avoir à lutter pied à pied, se tenaient tranquilles.

Oronos faisait toujours partie de notre décor, à sa manière particulière, mais mollement, sans y mettre plus d'énergie que ça.

Lui aussi s'amusait moins sans doute de cette situation plus ou moins installée maintenant.








La mairie restait sur ses positions.
Elle ne pouvait pas trop faire autrement, sans se défausser.

En signe de bonne volonté, pour ce début d'année, en bonne résolution, elle proposait d'éclaircir la situation confuse de cette fameuse parcelle communale CA107, credo du terrible Oronos.
Une parcelle, anciennement chemin, ce fameux chemin qu'Oronos voulait voir réhabiliter pour pouvoir relier les deux terrains qu'il espérait, un jour, faire siens... Dans son délire !

Reportez-vous aux premiers articles de ce volet sur le Chemin des Crêtes, pour vous y retrouver, dans ce pataquès !




Vous noterez ces "respectueux hommages", un peu inusités, du très urbain Mr Marin. Un homme de grand cœur, j'en suis sûre.  Mieux taillé pour faire un bon grand-père qu'un maire respecté, toutefois.

Le premier semestre 2004 fut émaillé de quelques incidents, évidemment. Quelques frasques Oronésiennes, quelques vagues allusions d'autorités résignées, rien de bien marquant.

Le grand frérot se remit. La belle saison nous vint.
Notre belle terre prenait bonne allure. Nous pensions ensemencer sur l'automne, toute la partie basse de la parcelle.

Notre projet, si contrarié, semblait pouvoir aboutir.
Nous nous laissions le temps de souffler, de respirer, avant de repartir au combat, puisque nous étions tout de même décidés à ne pas abandonner, si près du but.

La lumière se laissait espérer. Sa lueur animait notre foi.


Je vous raconte l'été et l'automne 2004, le dénouement, les prochaine fois. 

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