lundi 3 février 2020

3 février



Lundi 3 février 2020 11 h



Une journée toute tranquille nous vient.
Il fait incroyablement bon pour la saison : plus de 20° au thermomètre !





Un petite brume tout juste laiteuse, pâlit le soleil.
Une de ces journées à faire le plein de bien-être en extérieur.

A Agorreta, nous avons cette dernière fin de semaine réparé l'outrage de ce dégât des eaux chez le cousinou.
Il a quand-même fallu deux heures et trois tubes pour mettre fin à cette grande affaire initiée au dernier mois de juillet.
Une coquette grille donne maintenant en oblique la direction au ruisselet follet : Nord-Nord-Est toute !





Gentiment redirigée, l'eau coulera, peut-être pas à flots, mais dans le bon sens.

J'espère avoir ainsi calmé le courroux du grand Cousinou.

Me voyant si diligente à appliquer sa loi, il daignera peut-être, la prochaine fois, s'abaisser à venir me trouver tout droit, sans aller chercher au loin assistance et expertise.

Pourquoi ne l'a-t-il pas fait cette fois ?
Se méfierait-il de moi ?
Et pourquoi ?
Lui en aurais-je  par le passé donné des raisons ?

Ma mémoire est bien faillible, mais il me semble bien,... en cherchant bien.... que... oui ! Oui, oui… Ca me revient !

Et moi-même, en ces circonstances lointaines, quelque chose, chez lui, m'aurait-il poussée à user de tels stratagèmes, de telles vilennies ?

Je ne me souviens pas trop bien, mais... quand-même... oui ! Oui, oui.... tout me revient, là aussi !

On peut toujours revisiter l'histoire, en disséquer la trame et l'étudier à l'infini.




Se demander, qui de la poule ou de l'œuf, est arrivé le premier.
Chercher le seul coupable, et lui faire porter la faute.

On peut aussi, comme ma poule glousse, s'étonner de trouver le gros éléphant qui se trompe énormément, si petit, si mignon.
Et le laisser aller son train, pour y accoucher d'une souris.

Se tourner vers l'avenir, essayer de faire confiance, plutôt que de se méfier.
S'attacher à l'idée que chacun fait de son mieux, avec ses circonstances, atténuantes ou pas.

Ramener les bouillonnements de nos passions vites émulsionnées, à ce gentil filet d'eau claire gaie et tout prêt à être réorienté.

On peut déjà essayer.

Je l'ai déjà repris par ici, et le répète :

Il n'est point nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.

Moi, j'espère, encore et toujours.
J'entreprends, à ma toute petite échelle.
Et je persévère, sans me donner, je le reconnais, les meilleurs moyens de réussir.

C'est que mes petits bouillons intérieurs sont bien désordonnés.
Et, pour ce que j'en vois, je ne suis pas la seule à avoir du mal à les canaliser.

Honte à moi, et paix sur la terre, aux hommes de bonne volonté.

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