mardi 11 août 2020

30 juillet au 11 Août



Jeudi 30 juillet 7h05



Il s'annonce,  celui-ci qui doit nous faire la vie dure aujourd'hui.


21 h

En effet, il fit chaud !!
Gros coup de vent, en soirée, puis, le grand calme, juste après;
Virée dans le remblai comme un octobre à vent du sud.
Les chiens halètent, les vaches cherchent le frais.


Vendredi 31 juillet 7h10







Une hirondelle oiselle est tombée du nid.
Je  la ramasse. Comme l'an dernier, les deuxièmes couvées s'en voient...
Celle-ci se pelotonne dans la couvée. Elle sera tirée d'affaire. Je suis contente de moi.


16h30

Visite de mon pilier de porcelaine;
Recherche de perfection.
Pointée en idéal Très haut, mais devant soi. Si atteint, ne reste que le gouffre devant.

Désirer vivre, avoir l'envie, vouloir plus, plus haut.
Le manque et l'ennui ?
l'envie et la résignation


Dimanche 2 Août  21h

Nous avons fait le grand tour. Près du nouveau remblai planté en ogre dans le paysage;

Après-midi caveau. serments, dernières volontés, finir ensemble.
Arroser coupes ramenées après le grand chaud. Certaines plus goulues que d'autres !


jeudi 6 Août 2020 7h

Il fait presque frais, ce matin. les feuilles du carolin bruissent d'un petit vent d'ouest.
Je rentre les bêtes





7h15 le voilà,  ce grand là :







Vendredi 7 Août 2020 7h15

Il se la joue roi soleil, ce matin, avec ses longs rayons glorieux disposés en rond diapré au dessus du nuage.








Dimanche 9 Août 2020 18h38

Retour de promenade;
nos paysages favoris :










La grande sauterelle gît, toujours, en tentacules biscornus.




L'Adour est au plus bas, sous le Vimport.


Mardi 11 Août 2020 21h28

Je reviens d'un tour dans le soir, entre mes carolins.
 Elevés comme mes rêves, fauchés en plein vol, fracassés brutalement au sol.
Ils s'effondrent dans la poussière grise.
Une béance se creuse en moi.
J'ai la sensation de la bête éventrée vive.
Je me laisse flotter, sans résister ni me débattre.
Pour ne pas couler.

Je dois suivre de nouvelles sentes, trouver de nouvelles forêts où reposer mes peurs.
Me promener, continuer de déambuler, entre illusions perdues, et amours mortes.
Laisser couler à mes pieds les vilaines squames vrillées, comme le font les larges platanes du bord de l'Adour.
Souffrir, puisqu'il le faut.
Puis repartir, me remettre debout, même fatiguée.



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