vendredi 13 octobre 2017

LA PREUVE PAR LA CITROUILLE



Bonjour !






Nous vivons un Octobre magnifique. Des journées lumineuses et douces, une ambiance d'automne idéale.
Je restaure à ce grand soleil mon vieux cuir, et en ressens chaque instant les bienfaits.

C'est la période des moissons à engranger.
Les maïs sont rentrés, les fougères rousses couchées en andains dans les pentes.
La noisette mûrit, et le regain cet "urri xoroa" la prairie d'Octobre, littéralement, finit de sécher.
Une époque bien agréable, loin de la nervosité printanière, et des excès d'été.

Je me suis occupée de mes citrouilles, hier.




 La récolte sera suffisante pour nourrir mes vaches cet hiver, si les courges se conservent bien.
Mes méthodes culturales novatrices, cette année, montrent leurs limites : les fruits sont nombreux, mais bien plus petits.





Mes voisins de culture, eux, exhibent des sujets bien plus gros, lourds et longs.
Je dois m'incliner...
Je le disais la dernière fois, commettre une erreur, c'est désolant, certes, mais pardonnable.
Le tout, c'est d'éviter de commettre deux fois la même. Tirer un enseignement d'une expérience, même ratée, c'est encore un bénéfice !
 Je suis résolue à être indulgente avec moi-même, et, ces jours-ci, mon tempérament imprévisible m'y autorise. Alors, je ne boude pas mon plaisir, et en savoure au contraire le bien-être reconquis.

Déjà, cette fin d'été, mes melons, pourtant bien jolis à voir, se sont avérés totalement décevants : aucun goût, la texture d'un vieux navet aqueux et la chair fadasse d'une betterave mollette. Un désastre !







Ils promettaient, mais ne tenaient pas, du tout !
Tout n'est peut-être pas le fait de l'absence de travail en profondeur de la terre.
Si vous vous en souvenez, j'avais cette année initié la culture sans labour.
Seulement, notre vieux "rotavator", aussi lourd soit-il, reste trop en surface, et ses dents usées ne brassent qu'une couche  superficielle, laissant dessous une surface compacte et  dure à l'enracinement.

Pour les citrouilles, ce manque a été criant.
Les melons, je ne saurais dire, peut-être ...

Dans le doute, nous avons collégialement plébiscité le retour aux méthodes traditionnelles, et remis en vedette la vieille charrue maison.
Antton s'est chargé de la partie mécanisée, et mon petit potager dresse maintenant des sillons conquérants à la chaleur automnale. L'hiver et ses frimas achèveront d'attendrir les mottes.
Je lancerai peut-être bientôt une ou autre plate-bande d'ail et d'oignon, deux trois lignes de fèves.
Selon l'envie et l'opportunité du moment, à saisir, ou pas !






Je vous laisse aux plaisirs de ce grand soleil, à la joie pleine et riche de ces couleurs d'automne profondes et douces.

Bonne fin de semaine à tous !


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