mardi 28 mars 2017

UN MONDE NOUVEAU MAIS BIEN CELUI-CI !



Bonjour !

Après une villégiature à Rivière, fort jolie petite bourgade landaise, et, surtout, un séjour auprès de mon grand mari, je me sens mieux.
J'étais, comme je l'ai dit la dernière fois, déroutée.
J'ai déjà connu ces phases perturbantes où votre univers vous paraît moins certain.
Dans ce "bloc', il y en a à plusieurs moments des traces.
Cette fois, j'ai pris le parti, de prendre la chose au sérieux, vraiment, et de ne pas faire taire cette voix qui appelait en moi. Parce-que, je dois dire, cette fois, elle appelait bien fort !

C'est je le crois une nécessité. C'est je l'espère l'occasion de repartir d'un bien meilleur pied.
J'ai eu besoin d'aide, et j'en ai trouvé.
J'ai eu besoin de soutien, et on me l'a apporté.

C'est un réconfort et un soulagement immense pour moi d'avoir eu la preuve et la démonstration de cette aide et de ce soutien autour de moi.
J'en ressens une gratitude douce et lumineuse.
Je sais maintenant que je peux être faillible, comme nous pouvons tous l'être, évidemment.
Je ne l'ai pas appris la semaine dernière, ça, non.

Ce que j'ai appris, par contre, c'est que je ne suis pas seule, et que mes faiblesses bien humaines peuvent être relayées par d'autres.
Que quand moi je suis en déroute, d'autres heureusement ont la force qui me manque.
Comme moi, je l'ai eu aussi, et l'aurai encore, sans doute...

J'avais besoin de comprendre ça. Pour m'en persuader, j'avais besoin, comme Saint-Thomas, de le voir pour le croire.
A l'occasion de cette retraite, retraite comme repli, mais aussi réflexion dans le calme, j'ai compris cette chose là. Qui paraît bien simple, c'est vrai, mais qui, pour moi, ne l'était pas.

J'ai depuis toujours cette curiosité pour le fonctionnement psychologique de la mécanique humaine.
J'en décèle les ombres et les lumières, aussi.
Il est plus facile d'être clairvoyant pour les autres que pour soi-même.
Là encore, je ne suis pas inquiète : il y a des gens pour offrir une aide efficace, et je sais maintenant pouvoir m'y appuyer.

Le mal fait bien plus de mal quand on le tait. Le silence posé comme une chape de plomb envenime  et ne guérit pas.
S'exhiber est risqué, aussi, sûrement.

Moi, j'ai besoin de dire, d'écrire.
Ca me fait du bien, je vous le dis depuis toujours.
 J'ai tenu un petit journal de mon séjour au jour le jour.
Je ne vais pas le livrer tel quel.
Mais je m'y appuierai pour raconter à ma manière.

Je vais prendre garde de le faire sans frénésie, si j'en suis capable.
Vous savez, c'est à Rivière, que j'ai été, pas à Lourdes !
Je ne vais pas devenir autre que ce que je suis.
Mais je vais essayer de tirer les bons enseignements de mon expérience, pour vivre mieux la suite.

Je suis sûre de ne pas être la seule à avoir ces périodes de doutes.
Je pense aussi possible que certains n'en connaissent jamais. 
Tant mieux pour eux, et qu'ils s'en trouvent bien longtemps.

Moi, je dis qu'il est salutaire de se savoir vulnérable, qu'il est essentiel d'apprivoiser l'humilité de le reconnaître, et bénéfique de se réconforter à la chaleur d'autres qui savent le comprendre, en se préservant de ceux qui préfèrent ne pas le savoir.

Ce sera mon petit billet du jour.

Nous avons ce matin avec mon père et les chiens traqué un rat caché dans le garage.
Il ne s'est pas laissé débusquer, le bougre.
Nous avons quand même fait ensemble un peu de nettoyage, et c'est un bon début, je le crois.

Bonne journée à vous tous, et à bientôt, puisque le plaisir de revenir ici m'est revenu.








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