samedi 2 juillet 2016

INVENTAIRE



Bonjour à tous !


Nous étions jeudi en inventaire à la jardinerie.
Préparation fébrile les jours précédents, concentration appliquée le jour j, puis décryptage patient des résultats, pour fine analyse du verdict ramené à la lumière.

J'aime ce moment de l'année. 
Le moment du bilan, du résultat final.
Le moment de faire les comptes, et d'en régler au passage, avec soi-même et avec les autres, aussi.
J'aime m'appuyer sur les données chiffrées solides et concrètes.  Échafauder sur cette base consistante les théories et les directions pour l'avenir.
On a beau tous avoir des impressions, des idées sur la question.
Des points de vue et des opinions.

L'inventaire nous ramène à la réalité de ce qui ne se discute pas.
Les recherches d'écarts, les pistes d'explication, cernent nos approximations et nos dérapages.
Ce qui est clair se démontre, l'erreur se justifie, ou pas. 

Le résultat apparaît, et s'admet, dans l'enthousiasme ou la consternation, selon...

A la jardinerie, notre fond de clientèle nous maintient à flots. Notre fine équipe, bien rodée maintenant, travaille dans une confortable aisance.
C'est une chance de travailler dans d'aussi bonnes conditions, je le sais et j'en remercie tous les jours le sort ami.
Déjà, le périmètre d'évolution est sympathique : les jardins, le loisir. On pourrait trouver facilement plus oppressant !

Je n'ai pas en me rendant au travail le sentiment d'un poids, la pression de décisions difficiles ou douloureuses. Du tout ! 
J'ai juste à proposer un joli choix de plantes, à les présenter de la meilleure façon.
Mes discussions avec les gens portent sur les agencements de plantes d'ornement, les associations de fleurs et le fil des saisons. Rien de bien perturbant.

La réalité économique évidemment n'est jamais trop loin. Une jardinerie reste un magasin, avec l'impératif de dégager chiffre d'affaire et résultat. Je dis juste qu'il est plus agréable et plus léger de le faire en se penchant sur des fleurs que sur des malades ou des boulons...

Ce moment du bilan appelle une interruption momentanée de l'activité, même ponctuelle. Et marque une fin, une clôture des comptes. Pour dégager ce fameux bilan.

Je vais moi aussi après quelques atermoiements ces derniers temps marquer une interruption.

Pour compulser le matériau proposé devant moi, et en dégager une ligne de conduite pour l'avenir.

Les recherches analytiques sont parfois rébarbatives. Je les crois nécessaires. Et fructueuses...

Je vais vous laisser en ce début d'été aux joies de la belle saison.
Vous remercier de votre intérêt, et vous souhaiter bonne continuation de votre côté.

Bel été à vous, et portez-vous bien !